Coach

Fred Grappe est Directeur de la Performance de l’équipe cycliste professionnelle FDJ engagée sur le UCI World Tour. Il travaille dans cette équipe depuis 2000.

Il fut pendant 2 ans (1988 à 1989) Conseiller Technique Régional (CTR) de cyclisme en Franche-Comté.

En 25 ans de carrière, il a entraîné un grand nombre de sportifs de haut niveau. Ses athlètes ont concouru et gagné au niveau régional, national et international. Fred est un ancien cycliste amateur de bon niveau qui a pratiqué assidument la route, la piste et le VTT. Il a terminé sa carrière amateur en équipe de France de demi-fond (courses derrière grosses motos sur piste).

Il est diplômé du Brevet d’Etat 2ème degré en cyclisme et du brevet de Maître-Nageur Sauveteur.

Photo : N.Götz - Velobs

Questions Fréquentes (142)

  • La position en chaise contre mur… c’est intéressant comme exercice ? 

    Je voulais savoir si la position en « chaise » qui consiste à se mettre dos contre un mur lors d’une séance de gainage a un réel intérêt pour le cycliste (30″ dans cette position puis 30″ de récup et le tout 3-4-5 fois) ? Est-ce un moyen de muscler les quadriceps ?

  • Cyclisme et croissance chez les jeunes 

    Le cyclisme a-t-il, comme on l’entend dire quelquefois, une influence néfaste comme un retard de croissance, chez les jeunes compétiteurs ?

  • Position sur le bec ou reculé ? 

    Quels sont les avantages / inconvénients des positions en bec de selle et reculé sur la selle ? Quelle position est la plus efficace ?

  • Pédaler en arrière pour prolonger l’échauffement ? 

    Sur la ligne de départ d’une compétition le temps d’attente avant le départ est quelques fois relativement long. Est-il envisageable de pédaler dans le sens inverse pour prolonger l’échauffement ? Les muscles qui travaillent sont-ils les mêmes et travaillent-ils de la même manière ?

  • Transfert de force en musculation 

    Je pratique la musculation en alternant les mouvements analytiques (demi squat essentiellement et leg à ischios) alternés avec du home-trainer pour transférer la force au geste spécifique du pédalage (environ 5 min).

    Mais je ne sais pas si durant cette période de transfert je dois pédaler en intégrant un effort de force max à I7 (sprint sur 7 sec) ou un effort à I2 (à 100 tr/min) ou un effort de force sous maximale à I3 (autour de 40 tr/min) ?

  • La montée de marche est-il un exercice intéressant ? 

    On m’a conseillé cet hiver de faire des montées d’escalier en marchant pour pas trop faire « monter le cœur » en s’appliquant sur le geste. Je ne sais pas trop le nombre de séances à effectuer par semaine et pendant combien de temps.

  • La morphologie des coureurs influe t-elle sur la performance ? 

    Si l’on prend l’exemple de deux coureurs qui ont exactement le même poids, la même taille, des qualités physiologiques très proches, un SCx similaire sur le vélo mais en revanche, avec une morphologie bien différente. Le coureur A possède un grand buste musclé et des jambes assez courtes et fines alors que le coureur B a un petit buste, de longue jambes musclés avec des mollets fins. Si les deux coureurs roulent à PMA est-ce qu’ils vont rouler à la même vitesse étant donné leurs morphologie différentes ? Les résultats sur une route seront-ils différents sur le plat et en montée ?

  • Pédaler en arrière pour prolonger l’échauffement ? 

    Sur la ligne de départ d’une compétition le temps d’attente avant le départ est quelques fois relativement long. Est-il envisageable de pédaler dans le sens inverse pour prolonger l’échauffement ? Les muscles qui travaillent sont-ils les mêmes et travaillent-ils de la même manière ?

  • Comment gère-t-on une saison avec un objectif unique ? 

    Je m’interroge sur la programmation de l’entraînement en cyclisme. En effet, si on se base sur votre modèle il faut environ 15 semaines pour préparer un objectif. On peut ajouter à cela 3 semaines où on peut exploiter sa forme puis après il faut programmer un cycle de régénération (c’est très schématique et j’ai conscience que ce modèle doit être constamment adapté).

    Avec deux objectifs dans la saison (ce qui se fait couramment) plus l’intersaison on remplit facilement une année entière. Mais l’ère Armstrong a vu l’apparition de champions qui ne préparaient qu’un seul objectif dans l’année (en l’occurrence le Tour de France).

    Comment gère-t-on une saison avec un objectif unique ? Prenons l’exemple d’Armstrong. Dès la fin du Tour, il rentrait chez lui pour se reposer. On ne le voyait plus de la saison. Puis il réapparaissait l’année suivante, en mars, sur Paris – Nice. Sept mois sans faire de course et sans rechercher la forme ! Que peut-il faire durant tout ce temps. Ne perd t-il pas beaucoup de son potentiel ? Comment fait-il pour ne rien perdre de son potentiel ? Une fois qu’il se met à vraiment préparer le tour (qui est encore très loin) que fait-il avec autant de temps devant lui ?

  • Trop courir n’induit-il pas une régression de la capacité de performance ? 

    Etant cycliste nous courrons beaucoup (trop ?) plus de 40 jours de compétitions entre le 10 mars et le 20 septembre. Comment courir autant et ne pas voir s’écrouler le seuil anaérobie et la FCmax ?

  • Comment aborder la partie cycliste dans un triathlon ? 

    Pourriez-vous m’expliquer comment l’athlète doit appréhender la patrie cycliste dans une épreuve de triathlon que ce soit de longue distance (nat : 3,8km, vélo : 180 km, càp : 42km) ou sur courte distance (nat : 1500 m, vélo 40 km, càp : 10km). La partie cycliste est-elle une partie de « transition » qui permet de s’alimenter pour préparer la partie càp ou faut-il que l’athlète l’aborde comme la discipline à privilégier lors de la compétition. Pour ma part, je pense qu’un triathlon s’aborde comme une seule discipline avec trois composantes que l’athlète doit gérer pour être frais dans la partie la plus dure : la càp.

  • Échauffement avant une poursuite ? 

    Concernant l’échauffement avant une poursuite individuelle cadet de 3 km : Quel est l’échauffement approprié pour un cadet pour ce type d’épreuve ?

  • Les grandes lignes pour la préparation d’un contre-la-montre 

    Je souhaite me préparer pour le championnat de Bretagne de CLM (1er mai) qui se déroulera sur une distance est de 30 km. N’ayant aucune expérience dans ce type d’exercice je voudrais savoir ce qui est à privilégier pour arriver en forme le jour « J ».

  • Cycle de préparation et aptitudes physiques 

    Quelles sont les différentes qualités physiques à maximiser lors du cycle de préparation spécifique d’une course standard amateur (course en circuit avec des relances et plusieurs côtes assez raide de 400 m à 1,5 km) ?

  • Quel type d'échauffement avant une compet ? 

    1) J’ai proposé aux vététistes de cross-country que j’entraîne un protocole d’échauffement semblable à ce que vous préconisez avant un long CLM (sur HT : mise en route/10’ à I2/5’ à I3/2’ à I4/1’ à I5/5’ à I3/5’ à I2). Bien que ce type d’échauffement semble convenir aux coureurs, je me demandais tout de même si cela était adapté à une course de VTT XC sachant que le départ constitue un effort violent et que l’attente sur la grille de départ est souvent longue (10-15’).

    2) D’autre part, quel est l’avantage de ce format d’échauffement par paliers comparé à un échauffement réalisé sous forme de répétitions de sprints ou d’accélérations plus ou moins courtes qui permet de faire monter rapidement la FC mais également de la faire redescendre rapidement.

    3) En relation avec l’échauffement, je voulais également savoir si d’après vous il est indispensable de modifier le protocole de son échauffement lorsqu’on participe à une course en altitude (dépassant 1500 m) compte tenu des effets de cet environnement hypobare sur l’organisme.

  • Je ne sais pas comment m’alimenter lors d’une cyclo ! 

    Je suis cyclo sportif et coureur FSGT. A l’approche des cyclos en montagnes je voudrais optimiser mon approche sur l’alimentation au cours de l’effort. Quels sont les sucres que je dois absorber au cours de la cyclo et quels types d’aliments (solide, liquide) dois-je manger ? Actuellement, je bois des produits de longue durée dans les bidons et je mange des barres de céréales et des fruits secs (ou pâtes de fruits), ainsi que 3 ou 4 « topettes » d’anti-oxydants. J’ai l’impression que cela est insuffisant pour des cyclos de plus de 4 heures. Qu’en pensez-vous ?

  • J’ai 65 ans, comment atteindre mon poids de forme ? 

    J’ai 65 ans, je pratique le vélo depuis très longtemps et plus assidûment depuis que je suis retraité. Mon activité kilométrique annuelle est de 12000 km avec une moyenne de 4 sorties par semaine de 80 km. Ma vitesse moyenne est de 31 km/h.

    Mon problème est le suivant : J’ai quelques kilos à perdre et je n’y arrive pas avec mon activité cycliste malgré une hygiène de vie à peu près normale. Pourriez vous m’aider à atteindre mon poids de forme ?

  • Sucre et hydratation durant l’effort 

    Pendant l’exercice, lors d’exercices courts et intenses (type Gimenez), est-il nécessaire d’ingérer du glucose pour compenser les « pertes ». Idem pour des courses d’une durée d’1h30 ? L’absorption d’une trop grande quantité de glucose lors d’un effort peut elle conduire à l’hypoglycémie ?

    Pour être plus précis, j’emporte généralement avec moi (pour des efforts dépassant l’heure) des bidons d’eau sucrées à raison d’un demi litre d’eau par heure contenant 25 g de sucre (à multiplier par le nombre d’heures de selle). Est-ce une bonne proportion ? Pendant la fenêtre privilégiée des 2h suivant l’exercice il est conseillé d’ingérer du glucose pour refaire les stocks. Du sucre blanc dilué dans de l’eau est il une bonne solution ? Est-il néfaste d’ingérer une boisson glucosé après chaque sortie (dépendance de l’organisme, trop de sucre pour l’organisme…). Par exemple, une sortie en endurance de 2h nécessite t-elle une telle boisson de récupération ?

  • Comment faire pour m’affiner ? 

    Comment imaginer une fonte musculaire ? J’ai toujours eu des cuisses assez musculeuses et, si en cyclisme cela n’est pas un désavantage, en course à pied et surtout en natation cela me désavantage. Comment aborder ce problème ? Il va de soit qu’une catabolise des tissus musculaire par déficience protéinique n’est pas une solution.

  • Repas riche en glucide avant une compétition ? 

    J’ai lu (dans votre livre) qu’un « repas riche en glucides (2g/kg de poids corporel) pris 4 h avant un exercice intense maintenu 1h45 entraîne une augmentation de 42% du glycogène musculaire (dans le vaste externe) et une oxydation accrue de ce glycogène (+ 45%) au cours de l’exercice ». Vous évoquez donc les glucides.

    Faut-il comprendre « sucres rapides » ou « sucres lents » ? Quel est le bon compromis ? Et si cette ingestion se fait non pas 4h avant l’effort mais 2h avant (voir 1h30) risque t-on l’hypoglycémie ? Ou alors les effets sont simplement moins bénéfiques mais bénéfiques quand même (par exemple une oxydation accrue mais qui n’atteint pas 45%) ?

  • Courir à jeun le matin, c'est bien pour un cycliste ? 

    Je suis coureur FFC de 38 ans et je cours en 2ème catégorie. J’aime courir à pied 30 min le matin à jeun (4 x/sem : lundi, mardi, jeudi et vendredi). Est-ce compatible avec le cyclisme de compétition ou cela est inutile ? En effet, j’ai peur de confondre « ce que j’aime » et « ce qui est utile et bénéfique » ?

  • Que penser de l’Indice de Masse Corporelle (IMC) ? 

    Que pensez-vous de l’IMC [Poids du corps (kg) / Taille2 (m)], cet Indice de Masse Corporelle auquel ne cesse de faire référence le corps médical comme critère de bonne santé ? Considérons un culturiste ayant une masse de muscles très élevée et « pas un poil » de graisse et, à côté, un homme de mêmes taille et poids mais dont la graisse remplacerait les muscles. Le poids des muscles étant normalement plus élevé que celui de la graisse, c’est le culturiste qui aura donc l’IMC le plus élevé, traduisant peut-être même par le chiffre trompeur une obésité bien sûr inexistante alors que l’homme « gras » a des chances, lui, de témoigner d’un IMC plus « raisonnable ».

  • Où les cyclistes professionnels puisent-ils leur énergie avec des taux de graisse si bas ? 

    Les coureurs cyclistes, notamment professionnels, recherchent à obtenir un taux de graisse le plus bas possible (5 à 6% je crois). Où, dans ces conditions, puisent-ils alors leur énergie lipidique avec des réserves aussi basses dans le tissu adipeux ?

  • Pourquoi j’ai des problèmes de poids malgré un effort sportif quasi quotidien ? 

    Je me livre à de la marche en forêt, minimum 2h quotidiennes à une moyenne de 6 à 6,5 km/h, et le phénomène observé est assez similaire : le sport (vélo ou marche) ne me fait pas perdre de poids ! La tendance serait même plutôt contraire… Et pourtant, Dieu sait si mon effort reste chaque fois soutenu. Et si, par quelque empêchement, je ne peux certains jours me livrer à cet exercice sportif (vélo ou marche), au soir de cette journée creuse je constate un véritable rebond de mon poids (jusqu’à + 2 kg). Ces brusques variations de mon poids m’inquiètent.

    Bien sûr, j’ai très bon appétit, mais il me faut tout de même bien me “fournir“ en carburant. Averti de la diététique, je suis un adepte convaincu du régime dit “méditerranéen“ (Crétois). Ainsi, j’apporte une attention toute particulière à équilibrer au mieux mon alimentation. Cela n’empêche ! Malgré cette observance, je garde une forte propension à prendre du poids dans la durée. Lorsque je vois que la limite raisonnable en poids est à son seuil maximal, je corrige bien ma ration alimentaire en la diminuant quelque peu. Mais je sens très vite que mon état de forme n’est plus le même, mon rendement sportif diminue sensiblement, je suis davantage fatigable.

    D’où mes questions : Pourquoi ce “yoyo“ aussi important de mon poids dans la journée entre matin et soir les jours d’exercice ? A quoi est due cette montée en flèche dépassant largement 1 kg les soirs de jours sans sport ? Pourquoi cette tendance à prendre du poids en dépit des fortes dépenses énergétiques effectuées avec une alimentation correcte ?

  • Ma FCmax ne monte plus très haut… Pourquoi ? 

    J’ai recommencé le vélo sérieusement depuis 5 ans après un sérieux pneumo thorax. Il fallait que je fasse du sport et comme j’avais déjà fait des compétitions de cyclisme entre 12-17 ans, c’était tout trouvé ! A ces jeunes âges le coeur montait bien et j’arrivais à atteindre régulièrement la barre des 178 pulsations, mais jamais plus ! Aujourd’hui à 38 ans, je cours en compétition en 3ème catégorie et le coeur ne monte plus. J’ai du mal a atteindre les 170 puls/min. Y a-t-il une explication à ce phénomène ?

  • La position en chaise contre mur… c’est intéressant comme exercice ? 

    Je voulais savoir si la position en « chaise » qui consiste à se mettre dos contre un mur lors d’une séance de gainage a un réel intérêt pour le cycliste (30″ dans cette position puis 30″ de récup et le tout 3-4-5 fois) ? Est-ce un moyen de muscler les quadriceps ?

  • Comment organiser l’entraînement dans la semaine des jeunes coureurs internes ? 

    Je souhaiterais vous exposer la problématique de méthode imposée par les cas particuliers des jeunes coureurs internes au cours de leur scolarité et ne bénéficiant en tout et pour tout en semaine que du mercredi après midi pour s’entraîner. En dehors des vacances scolaires, ces jeunes coureurs n’ont pas la possibilité de mener à bien un nombre suffisant de séances hebdomadaires. Le choix est souvent cornélien quant au contenu de séance du mercredi au moment de l’élaboration de la planification. Entre la nécessité d’un certain volume et la spécificité des séances fondamentales à la progression… pas facile.

    Je me pose donc la question suivante : serait il contreproductif d’imaginer une séance découpée en deux parties distinctes dans l’intention, mais aboutissant tout de même à un volume intéressant ? Par exemple pour un junior s’entraînant seul :
    1) Une partie vélo seul vouée à la récupération du week-end précédent avec un travail à I2/I3, plutôt axé vélocité puis force/vélocité, de 1h à 2h selon le moment de la planification et,
    2) Une partie vélo derrière voiture avec une base à I3 et un travail dans les zones supérieures selon les impératifs liés au contenu et à la chronologie de la planification, de 1h à 2h selon le moment de la planification.

  • J’ai 18 ans, je travaille dur mais je suis perdu ! 

    Je suis un cycliste de 18 ans. Je suis dans un milieu sport-étude, mais j’ai toujours rêvé de rouler en France. Chaque fois que je fais une mauvaise performance, je me mets à réfléchir à tous ceux en face de moi, qui viennent tout juste de participer à des camps d’entraînements ou d’immersion en milieu de vie en cyclisme en Europe. Je réfléchis aussi à mes propres aptitudes. Comment faire pour faire mieux ? Je me suis entraîné tout l’hiver comme un défoncé, fait de la plyométrie musculaire, cardiovasculaire, exercises anaérobies, coordination, spinning intense, courses à pieds, musculation orientée cyclisme. Et, je n’ai toujours pas vu de changement en course.

    J’ai fais un contre-la-montre la fin de semaine dernière, et durant la course, je croyais aller très vite et bien faire. Je me faisais confiance comme jamais ! Lorsque j’ai vu la feuille de résultats, j’étais choqué : 16ème avec 2 minutes de retard sur le premier. Comment cela pouvait-il arriver ? Et bien, je ne le sais pas du tout. C’est toujours la même chose.

    J’ai entendu parler d’un processus : L’affûtage. J’aimerais savoir si cela serait applicable pour moi ? Quel type de nutrition idéale serait la plus envisageable dans mon cas ? J’ai tant de motivation, tant d’envie. Mais quand il n’y a aucun résultat depuis 6 ans, ça en devient décourageant. Pouvez-vous m’aider ?

  • Je fais beaucoup de fractionné en PMA et je suis moins performant dans les sorties en montagnes ! 

    J’ai suivi en début de saison les conseils de l’entraîneur de mon club qui me fait beaucoup travailler la PMA par intervalles courts (30/20, 40/20, etc.) et peu en soutien. Même si ces séances m’ont apportées certains gains de performance, j’ai vraiment du mal à maintenir un effort soutenu sur la durée. Je suis un peu « pendu » en course sur les différentes difficultés.

    Je suis plus spécialisé sur les épreuves longues (cyclosportives de montagnes) et ma force, c’était justement ma régularité. Même si je manque de puissance pour suivre les meilleurs dans le premier col, je suis très régulier dans mon effort ce qui me permet d’être régulièrement classé juste derrière les meilleurs (en général des coureurs élite venant préparer une épreuve). Cette force, je l’ai travaillée par des entraînements réguliers en endurance critique, seul, sur des parcours proches de ceux rencontrés sur mes épreuves.

    Seulement, cette année sur les conseils de l’entraîneur du club, j’ai mis l’accent sur la qualité en mettant de côté le travail d’endurance en volume. Résultat, sur la première course cyclo de l’année (150km vallonné), j’ai beaucoup souffert et j’ai craqué à 40 km de l’arrivée alors que j’étais dans le groupe de tête !

    En vue de mes objectifs des mois de juin/juillet, je vais devoir réorienter mon entraînement vers d’avantage de travail en endurance sur des efforts plus longs sans négliger le travail au seuil et en PMA. Ma question est de savoir qu’elles sont les autres méthodes (autres que le modèle de GIMENEZ que je travaillais l’an passé sur un col de 45 min, super efficace !) pour développer la PMA ? Comment développer mes capacités de grimpeur, quels exercices types effectuer ?

    Un ami coureur Elite qui s’entraîne un peu suivant votre philosophie, c’est-à-dire en fonction de ses sensations ressentie à l’effort (il s’entraîne sans cardio ni compteur), m’a donné quelques pistes de travail, et je voulais savoir ce que vous en pensiez :
    –          Endurance de Base : allure moyenne, travail pédalage souple,
    –          Endurance Critique : allure moyenne à soutenue sur parcours vallonné, travail en force,
    –          Rythme (J-48 avant course) : allure soutenue sur parcours type course,
    –          Seuil : côtes longues montées vite,
    –          PMA : répétitions de côtes courtes (~1km à 2km) montée à vitesse maximum (mais pas au sprint !),
    –          Force : côtes montées avec un braquet plus important de 2 à 3 dents que le braquet optimal.

  • « L’entraînabilité » limite t-elle le niveau de performance d’un sportif ? 

    J’entends souvent parler d’« entraînabilité » et que le niveau de performance chez les athlètes est limité génétiquement par cela ! De ce fait les individus ne réagiraient donc pas tous de la même manière aux différents stimuli d’entraînement ? Pourriez-vous m’apporter des précisions ?

  • Ce modèle est-il intéressant pour développer la zone I3 ? 

    Pour le développement de la zone I3, peut-on imaginer une séance du genre : 1h (I1-I2) + 3 x [30′ (I3)] + 1h (I1-I2) ? Dans l’idée, cela serait 1h de route pour accéder au bas d’un col puis effectuer 3 montées du col à I3 et rentrer.

  • Je suis minime… Est-ce que je m’entraîne trop ? 

    Je suis un jeune minime première année. Je m’entraîne environ trois fois par semaine et j’essaie de privilégier la qualité à la quantité. En ce moment je fais :
    1) une séance de PMA en 30″/30″ (5′ x 30″/30″ + 5′ récup) le tout répété maximum six fois,
    2) une séance d’explosivité avec 20 sprints de 7″ à l7 avec 1’53 » de récup à l1 et 3) une séance d’endurance à l2+l3 (qui ne dépasse jamais 1h15) ou une course.
    Je pratique aussi le VTT quelques fois et je vais bientôt faire un peu de piste.

    Quel type d’entraînement est-ce que je pourrais faire encore ? Est-ce que je m’entraîne trop ? Est-ce que je peux faire le modèle de « Gimenez » avec une récupération à l2 ou à l1 ?

  • L'électrostimulation sur les muscles des jambes est-il un bon procédé pour m'aider à conserver un certain niveau musculaire ? 

    Je suis actuellement blessé suite à une chute survenue en course. J’ai de grosses douleurs dans la hanche et la fesse droite et je passe une échographie demain. Je voulais savoir si l’utilisation de l’électro-stimulation sur les muscles des jambes pouvait m’aider à conserver un certain niveau musculaire et si elle avait un réel intérêt, sachant que je ne peux pas pédaler pour le moment. On entend plein de choses sur l’usage du Compex (gain musculaire, risque de blessures et courbatures, effets nuls, etc.). Sur mon Compex, il y a des programmes « force », « endurance », capillarisation, etc. L’utilisez vous avec les pros en dehors de la « récup active » ?

  • Est-ce une bonne chose de faire un entraînement au seuil le lendemain d'une course ? 

    Mon entraîneur me conseille de faire un entraînement au seuil le lendemain d’une course. Est-ce une bonne chose ? Quels sont les intérêts ? Ne vaut-il mieux pas privilégier la récupération ?

    Voila ce que mon coach me donne (pour une FCmax de 197) : 5′ à 156 puls/min + 5′ à 166 puls/min + 2′ à 171 puls/min + 4′ à 166 puls/min + 4′ à 156 puls/min + 3′ à 146 puls/min + 20′ de retour au calme.

  • Doit-on dissocier le travail au seuil et celui de la PMA en deux cycles distincts ? 

    Pour la préparation d’un objectif, doit-on dissocier le travail au seuil et celui de la PMA en deux cycles distincts ou alors travailler ces deux qualités en même temps en alternant les sollicitations afin d’augmenter progressivement les charges d’entraînement hebdomadaires ?

    Après une période de préparation aux compétitions mon programme pour un objectif mi-avril (2 courses en 1ère catégorie le même week-end) est le suivant : 2 semaines de travail au seuil + 2 semaines de PMA + 1 semaine d’endurance sur-critique avec tolérance aux lactates + 1 semaine de décharge (sorties rapides, rythme avec quelques accélérations max) + Objectif.

  • Quelle méthode d’entraînement choisir ? 

    Je me pose des questions concernant les différentes méthodes d’entraînements qui nous sont proposées dans les différents magazines spécialisés. Pour moi, il y a deux types de méthodes :
    1) La méthode « GRAPPE » (si je peux l’appeler ainsi !), basée sur la perception de l’effort avec des séances ludiques d’avantages axées sur le travail de l’endurance (base de l’activité cycliste), mais aussi des séances spécifiques (SEUIL, PMA). Ensuite, il faut adapter les thématiques des séances à ses propres capacités et organiser le tout en cycles de travail pour arriver en forme à un objectif précis.
    2) La méthode « MALLET » (du nom de l’auteur de « Cyclisme Moderne ») beaucoup plus axée sur du travail très spécifique qui permet de développer l’ensemble des capacités de l’athlète. Elle privilégie le travail qualitatif (aucunes séances d’endurance critiques longues pour préparer une cyclo de montagne par exemple). Cette méthode utilise entre autre, des séances issues de l’athlétisme (endurance intermittente). Les séances sont très précises et ciblées en intensités.

    J’ai remarqué des divergences entre ces deux méthodes. Pour vous par exemple, la Force sous-max se travaille à I3 à une intensité juste inférieure au seuil anaérobie alors que d’autres conseillent de la travailler sans dépasser 80% de la FCmax, c’est-à-dire au seuil aérobie (s’il en existe un), le tout à des cadences très faibles (~30/40 tr/min). Pourquoi cette différence ?

    Concernant l’endurance intermittente, vous ne mentionnez pas cette méthode dans votre ouvrage que j’ai dévoré ! Pourquoi ? Quels sont les inconvénients et les avantages comparé au modèle de GIMENEZ ?

    Personnellement, j’ai testé un peu toutes les méthodes et malheureusement ma volonté de toujours progresser et améliorer mes capacités me font souvent douter sur quel type d’entraînement est le meilleur pour moi ? Je sais, la question est délicate mais chacun des auteurs prône pour la validité de sa méthode. Mais je dois admettre que j’ai de meilleures sensations avec un entraînement basé sur votre méthode et sur votre logique de travail qu’avec du travail intermittent (pour la PMA entre autre).

  • Je ne comprends pas car ma FC ne répond pas de la même façon durant un même effort ! 

    J’ai 38 ans et je pratique le cyclisme de manière très régulière depuis l’age de 14 ans (10 h/sem actuellement). J’ai été compétiteur pendant de nombreuse année (3ème cat.). J’ai toujours eu un coeur « imprévisible » a priori en marge des bases fondamentales de la physiologie sportive. Ma FCmax est actuellement de 187puls/min. Ma FC au repos ne descendent pas sous 65 puls. Bien que je sois endurant (6h30 seul à 31 km/h de moyenne avec 159 puls) rouler à 130/140puls est impossible car cela représente 17-20 km/h de moyenne pour moi et je suis très à l’aise à 160-165pls. De plus mon coeur à des sots d’humeur. Ainsi dans le même col et pour des conditions identiques je réalise un jour 33 min à 165 puls de moyenne et 10 jours plus tard 33 min à 176 puls ! Je trouve cela énorme surtout que l’intensité ressentie est la même au rythme (intensité 3 sur l’échelle d’ESIE).

    Ce qui m’inquiète, c’est que je crains psychologiquement la crise cardiaque lorsque ma FC monte trop haut. Du coté cardiologique, il n’y a rien d’anormale sinon un syndrome du coeur jeune et une préconisation à rouler entre 120-130 puls/min. Ce qui serait la base de l’entraînement pour le cardiologue ! Que me préconisez-vous ? Ce que je constate c’est que mes pulsations sont toujours plus élevées que celles de mes collègues d’entraînement surtout dans les intensités basses.

  • J’ai 65 ans, comment atteindre mon poids de forme ? 

    J’ai 65 ans, je pratique le vélo depuis très longtemps et plus assidûment depuis que je suis retraité. Mon activité kilométrique annuelle est de 12000 km avec une moyenne de 4 sorties par semaine de 80 km. Ma vitesse moyenne est de 31 km/h.

    Mon problème est le suivant : J’ai quelques kilos à perdre et je n’y arrive pas avec mon activité cycliste malgré une hygiène de vie à peu près normale. Pourriez vous m’aider à atteindre mon poids de forme ?

  • J’ai une zone d’intensité qui fait « bouchon » et qui m’empêche de progresser ! 

    Je travaille avec un capteur de puissance. Pendant longtemps j’ai cru qu’il ne fallait travailler qu’à PMA ou au-dessus pour améliorer ma zone I5. Sauf que dernièrement, j’ai eu énormément de mal à passer mon palier 420-430 W (I5) lors de mes « 5 x (1min à I5 + 3 min à I2) » sur le home-trainer. Malgré les kilomètres engrangés, I2 ne progressait pas non plus en terme de puissance. Ayant commencé à régresser et à mal me sentir sur le vélo sans ressentir de fatigue pourtant, j’ai insisté sur le modèle « 1min/3min »… Et là ce fut le calvaire… Je souffrais comme pas possible pour valider les 5 répétitions entre 400-410 W alors qu’avant j’étais facile. Finalement j’ai décidé de faire un test aux « sensations » et le résultat fut saisissant : I2 = 230-240 W, I3 = 240-250 W, I4 = 250-260 W, I5 = 357 W (moyenne sur 5min). Je tiens à préciser que je ne bossais que I2 et I5 à l’entraînement.

    D’après mon test j’ai déterminé que I4 faisait « bouchon » sur toutes les intensités. C’était d’après moi la raison pour laquelle I2 et I5 plafonnaient. Du coup j’ai travaillé à I4 pendant 3 semaines. Désormais je me sens nettement mieux. Mes puissances sont plus élevées et je ne cesse de progresser. Actuellement j’en suis à : I2 = 260-270 W, I3 = 300-310 W, I4 = 330-340 W (que je tiens facilement sur 20′). Ma première séance de « 5 x 1min/3min » s’est réalisée par la suite entre 470-480 W et d’une facilité déconcertante !

    J’en arrive à ma question. Ne serait-ce pas une erreur de rester cantonné à un schéma de travail type I2 puis I3 puis I4 et I5 puis l’objectif ? Ne serait-il pas mieux de repérer les points faibles dans un premier temps puis d’attaquer les points forts qui prendront moins de temps à s’améliorer et qui permettront de trouver la forme ? Cette théorie permettrait d’anticiper le pic de forme à l’aide de courses de préparation en limitant les intensités les plus développées en course à l’entraînement et en développant les moins sollicitées en course à l’entraînement dans le but de ne pas ressentir ce phénomène de bouchon.

  • Que penser de l’entraînement de Rebellin ? 

    Que pensez-vous de l’entraînement de Rebellin ? J’ai été frappé par la rigueur des intensités et des volumes ! Tout est réglé comme une horloge. Mais aucun exercice fractionné de type 1min/4min ou 1min/3min n’est présent. Ce ne sont que des accélérations progressives. Que faut-il en penser ?

  • Transfert de force en musculation 

    Je pratique la musculation en alternant les mouvements analytiques (demi squat essentiellement et leg à ischios) alternés avec du home-trainer pour transférer la force au geste spécifique du pédalage (environ 5 min).

    Mais je ne sais pas si durant cette période de transfert je dois pédaler en intégrant un effort de force max à I7 (sprint sur 7 sec) ou un effort à I2 (à 100 tr/min) ou un effort de force sous maximale à I3 (autour de 40 tr/min) ?

  • Quelle reprise d’entraînement après une fracture de la clavicule ? 

    Je viens de me casser la clavicule il y a 5 jours. J’aimerais savoir comment et quand les coureurs pros qui ont eu ce type d’accident reprennent leur entraînement ?

  • Points techniques en musculation 

    J’ai débuté début décembre un programme de musculation (exercices analytiques) qui s’étale sur 8 semaines (en 4 étapes progressives). J’ai particulièrement mis l’accent sur les muscles des jambes, du dos et les abdos (sans pour autant négliger les autres muscles).

    Quatre points d’interrogation subsistent néanmoins pour moi :
    – J’aurais voulu savoir combien de séries il faudrait répéter pour chaque exercice (presse, flexion jambes, extension jambes principalement) ?
    – Les mouvements devraient-ils être réalisés lentement ou rapidement ?
    – Quel est le nombre optimal de séances de musculation par semaine ?
    – Est-ce que le travail de force sur le vélo est plus efficace lorsqu’il est réalisé juste après les exercices de musculation analytiques ?

  • Comment gère-t-on une saison avec un objectif unique ? 

    Je m’interroge sur la programmation de l’entraînement en cyclisme. En effet, si on se base sur votre modèle il faut environ 15 semaines pour préparer un objectif. On peut ajouter à cela 3 semaines où on peut exploiter sa forme puis après il faut programmer un cycle de régénération (c’est très schématique et j’ai conscience que ce modèle doit être constamment adapté).

    Avec deux objectifs dans la saison (ce qui se fait couramment) plus l’intersaison on remplit facilement une année entière. Mais l’ère Armstrong a vu l’apparition de champions qui ne préparaient qu’un seul objectif dans l’année (en l’occurrence le Tour de France).

    Comment gère-t-on une saison avec un objectif unique ? Prenons l’exemple d’Armstrong. Dès la fin du Tour, il rentrait chez lui pour se reposer. On ne le voyait plus de la saison. Puis il réapparaissait l’année suivante, en mars, sur Paris – Nice. Sept mois sans faire de course et sans rechercher la forme ! Que peut-il faire durant tout ce temps. Ne perd t-il pas beaucoup de son potentiel ? Comment fait-il pour ne rien perdre de son potentiel ? Une fois qu’il se met à vraiment préparer le tour (qui est encore très loin) que fait-il avec autant de temps devant lui ?

  • La musculation en salle c’est bien pour améliorer ma puissance ? 

    Je pratique la compétition au niveau départemental et régional (où je souffre !). Cet hiver je me suis inscrit dans une salle de musculation pour gagner en puissance. En fait, je voudrais pouvoir grimper plus vite et plus longtemps. En général je fais du fractionné et un circuit training. Je fais huit séries de huit efforts avec une charge élevée. Je travaille aussi la jambe droite et la jambe gauche séparément car j’ai remarqué que l’effort simultané n’est pas uniformément reparti sur les deux jambes. Je fais également du gainage pour pouvoir « transférer » ma puissance. Est-ce la meilleure méthode ? On entend tout et son contraire dans les salles !

  • J’ai du mal à suivre, j’ai l’impression de ne pas avoir de puissance ! 

    J’ai 27 ans, je cours en FFC depuis une dizaine d’années mais aussi en cyclo de montagne depuis 4 ans maintenant (vainqueur de plusieurs challenges dans les Pyrénées). Mon problème, c’est que j’ai l’impression d’être devenu de plus en plus diesel malgré une diversité dans mon entraînement. En effet, sur les quelques courses fédérales auxquelles je participe, j’ai du mal à suivre le rythme. Je suis vite dans le rouge en début de course. J’ai l’impression de manquer de puissance. Par contre, au bout de 2h de course je suis beaucoup mieux ! De même, sur les cyclo-sportives, j’éprouve des difficultés à suivre dans les premières difficultés. Je me cale sur un rythme (ou un niveau de puissance) que je suis capable de développer sur 5 ou 6h. Or, comme sur les courses fédérales, le manque de puissance que je ressens me fait défaut. Dans un col, je compense par l’utilisation de gros développements avec de faibles cadences de pédalage. L’utilisation de braquets plus petits ne change rien. Et je suis moins à l’aise avec. Pour la prochaine saison, j’ai pour projet de me mettre au duathlon car je suis convaincu que les deux activités (vélo et course à pied) peuvent être complémentaires et peuvent m’aider à passer un cap au niveau de la puissance.

    Je souhaiterais savoir qu’elle orientation doit prendre mon entraînement en cyclisme pour m’améliorer. Est-il possible d’adapter les mêmes méthodes d’entraînement en vélo et en course à pied ? Comment faire cohabiter les deux activités en cours de saison ?

  • Mes zones d’intensité sont-elles bien définies ? 

    J’ai récemment passé un test pour déterminer ma PMA. Les résultats sont les suivants : PMA = 389 W ; I4 = 311 W (80%PMA) ; I3 = 292 W (75%PMA) ; I2 = 253 W (65%PMA) ; I1 = 195 W (50%PMA). Les intensités ont été calculées par rapport aux pourcentages de la PMA.

    Mais ayant couplé les test à une mesure de la lactémie, si je reporte les puissances trouvées cela donne les résultats suivants : I4 = 3,9 Mmol/l ; I3 = 3,2 Mmol/l ; I2 = 2,2 Mmol/l ; I1 = 1,8 Mmol/l.

    Que pensez-vous de la cohérence de ces résultats ? Avec vos coureurs comment déterminez-vous les zones de I1 à I4 ? (par rapport à la FC, à la PMA, à la lactémie ?)

  • Sucre et hydratation durant l’effort 

    Pendant l’exercice, lors d’exercices courts et intenses (type Gimenez), est-il nécessaire d’ingérer du glucose pour compenser les « pertes ». Idem pour des courses d’une durée d’1h30 ? L’absorption d’une trop grande quantité de glucose lors d’un effort peut elle conduire à l’hypoglycémie ?

    Pour être plus précis, j’emporte généralement avec moi (pour des efforts dépassant l’heure) des bidons d’eau sucrées à raison d’un demi litre d’eau par heure contenant 25 g de sucre (à multiplier par le nombre d’heures de selle). Est-ce une bonne proportion ? Pendant la fenêtre privilégiée des 2h suivant l’exercice il est conseillé d’ingérer du glucose pour refaire les stocks. Du sucre blanc dilué dans de l’eau est il une bonne solution ? Est-il néfaste d’ingérer une boisson glucosé après chaque sortie (dépendance de l’organisme, trop de sucre pour l’organisme…). Par exemple, une sortie en endurance de 2h nécessite t-elle une telle boisson de récupération ?

  • La montée de marche est-il un exercice intéressant ? 

    On m’a conseillé cet hiver de faire des montées d’escalier en marchant pour pas trop faire « monter le cœur » en s’appliquant sur le geste. Je ne sais pas trop le nombre de séances à effectuer par semaine et pendant combien de temps.

  • Est-il possible d’être performant sur une très longue durée lorsqu’on s’entraîne que sur de courtes durées ? 

    Est-il possible en se préparant avec des entraînements intenses mais ne dépassant jamais 2h, d’être performant sur des épreuves (compétitions, cyclosportives, etc.) très longues, c’est-à-dire nécessitant plus de 5, 6 voire 7h de selle ? Par « bien performer », j’entends avoir du jus en fin de course pour être capable de peser sur l’épreuve ou pour être capable d’atteindre son objectif.

  • Comment répartir mon entraînement fractionné dans la semaine ? 

    Je suis en train de réfléchir à la programmation de mon entraînement pour la saison prochaine et je me pose la question de la répartition du modèle fractionné de Gimenez dans la semaine ! Jusqu’alors j’en plaçais un de temps à autre sans réellement en faire un bloc de 2 séances pdt 3 /4 semaines. Pour la saison prochaine j’ai envie de l’intégrer pleinement dans ma préparation je me pose quelques questions. Je suis en mesure de rouler mardi (route ou HT), mercredi (route ou HT) et jeudi (HT uniquement). Je me demandais comment insérer les deux séances de Gimenez dans la semaine ! Puis-je placer les 2 Gimenez consécutivement ? Aurais-je assez récupéré pour le 2ème le lendemain du  1er ? Où placer mes 2 séances fractionnées de Giménez dans la semaine ?

  • Je suis cadet… comment faire pour progresser ? 

    Je suis un jeune cycliste cadet première année. Je m’entraîne beaucoup (3 à 4 sorties par semaine, 5 pendant les vacances) mais je ne connais pas vraiment les bonnes méthodes pour vraiment progresser. Dois-je raccourcir mes sorties (qui vont parfois jusqu’à 100 bornes) ou au contraire les allonger ? Dois-je faire essentiellement du plat ou avaler les cols toute la journée, ce qui est indéniablement mon point fort ?

  • Calcul des charges d’entraînement en course à pieds et en natation sur le modèle du cyclisme 

    Vous utilisez des coefficients afin de calculer les charges d’entraînement respectivement, pour I1 coef. 2, I2 coef. 2,5, I3 coef. 3, I4 coef. 3,5, I5 coef. 4,5, I6 coef. 7 et I7 coef. 11. A votre avis, de quelle manière calculer les charges de travail en course à pied (cas du triathlon) ? De manière empirique, j’imaginais augmenter ces coefficients de 10-20 %. Même question pour la natation ?

  • Faut-il recalculer souvent les différentes zones d’intensité vu que la PMA doit changer durant l’année ? 

    Etant donné que les différentes zones d’intensité sont déterminée en fonction des % de PMA, est-ce qu’il faut constamment réévaluer celle-ci en fonction de la PMA ? Par exemple si ma PMA en janvier est de 320 W, cela donnera pour I3 une zone de travail entre 272- 294 W mais, avec l’entraînement ma PMA devrait augmenter (enfin je l’espère) du coup ma zone I3 ne sera plus la même !!! Alors comment faire ? J’avais pensé faire un test PMA toute les 4 semaines au début de chaque cycle de travail ? Est-ce trop ?

  • La pratique de la piste est-elle un bon outil de travail ? 

    Il est reconnu que la piste est un super outil pour les routiers. Je n’ai jamais utilisé ce domaine mais je commence à m’y intéresser comme support pour l’entraînement. Je dispose d’une piste non couverte à une dizaine de kilomètres de chez moi. J’ai vu que par exemple les frères Shleck s’entraînaient sur la piste de Gand au mois de décembre. Jeannie Longo disait que l’hiver passé pour préparer sa saison sur route elle avait couru tous les 15 jours sur la piste pour gagner en puissance. J’aurai aimé savoir dans le cadre d’une préparation hivernale, sans faire de compétition de piste, qu’elles sont les qualités à travailler sur piste et qu’elles sont les exercices à privilégier ?

  • Problématique du placement de la journée de récupération dans la semaine 

    En réponse à une question concernant le placement de la journée de repos, vous dîtes sans expliquer pourquoi, qu’il  n’est pas bon de placer celle-ci deux jours avant la compétition. Pourriez vous en donner la raison ?

  • Quel type de Home-trainer conseiller et comment structurer mon entraînement ? 

    J’ai 43 ans. Apres m’être adonné à divers sport (rugby en principal et course à pied pour finir) je me suis converti au vélo. J’ai pris une licence et je suis parti gaillardement sur les routes. Je fais quelques compétitions départementales et quelques cyclo sportives. Je cherche actuellement à structurer mon entraînement pour la saison prochaine en commençant par ma préparation hivernale. Le seul appareil que je possède est un polar S625. Je pense m’acheter un home-trainer. Quel type de HT conseillez-vous ? Que dois-je mettre en place pour pouvoir progresser et me faire encore plus plaisir ?

  • Comment organiser une semaine pour faire deux séances en fractionné selon le modèle de Gimenez ? 

    Comment organiser une semaine pour faire deux séances de Gimenez (fractionné sur HT : 9 x [1’ (I5) + 4’ (I3)] tout en faisant une course de le week-end ? Pour le moment je fais une séance de Gimenez par semaine et je récupère très facilement de cet effort, ce qui est très étonnant vu le niveau de souffrance qu’il impose.

  • Pédaler sur home-trainer est plus difficile que sur la route ! 

    J’ai remarqué qu’il est plus difficile de « pousser » 300 W (mesuré avec un Powertap) sur home-trainer que sur la route. D’autres coureurs ont-ils cette sensation ?

  • Le développement de la VO2max se fait-il parallèlement au travail au seuil ? 

    A priori, il faut travailler en parallèle le développement de la VO2max (I5) et le seuil anaérobie (I4) ? Ce type de travail n’est-il pas « destructeur » pour quelqu’un qui n’est pas cycliste professionnel ?

  • Comment gérer les cycles de travail sur l’année ? 

    Dans les grandes lignes, est ce que la planification suivant vous paraît rationnelle : 4 semaines avec développement de l’endurance de base (développement du seuil aérobie) + 1 semaine de décharge (70% du volume exprimé en u.a.) + 3 semaines avec développement de la capacité aérobie + 1semaine de décharge (70% du volume exprimé en u.a.) + 3 semaines de développement du seuil anaérobie + 1 semaine de décharge (70% du volume exprimé en u.a.) + adjonction de séances de forces sous-max, max et vélocité. Dans le cas de figure improbable et théorique d’un coureur cyclisme ne faisant pas de compétitions, est-ce répéter ce cycle sur l’année est rationnel ?

  • Les grandes lignes pour la préparation d’un contre-la-montre 

    Je souhaite me préparer pour le championnat de Bretagne de CLM (1er mai) qui se déroulera sur une distance est de 30 km. N’ayant aucune expérience dans ce type d’exercice je voudrais savoir ce qui est à privilégier pour arriver en forme le jour « J ».

  • Calibration du modèle 15"x15" 

    Je souhaite tester un modèle d’interval-training sur home-trainer à savoir 15″ à 100% de VMA + 15″ à 70% VMA. A cet effet, je pense utiliser la correspondance entre %VMA et %PMA (données dans votre  tableau. Cela donne, 70% de VMA correspondant à 60% de ma PMA.

  • Cycle de préparation et aptitudes physiques 

    Quelles sont les différentes qualités physiques à maximiser lors du cycle de préparation spécifique d’une course standard amateur (course en circuit avec des relances et plusieurs côtes assez raide de 400 m à 1,5 km) ?

  • Calibration de l'entraînement 

    Pour calibrer l’entraînement, faut il passer des tests d’évaluations physique (laboratoire ou terrain) pendant la préparation ou en amont de celle ci ?

  • Francis Mourey, préparation d'un objectif 

    Auparavant les compétitions étaient à la base de la préparation. Aujourd’hui, on peut lire que la dernière course de Francis Mourey avant son objectif des Championnats du Monde de cyclo-cross remontait à 15 jours… ! Est-il possible d’appliquer cette méthode à une course « objectif » sur route de 3h-4h ?

  • Préparation d'un objectif 

    Je réfléchis à la préparation d’un objectif (course en circuit usante en 1ère catégorie FFC) avec le pédalier SRM et je ne sais pas comment orienter ma préparation. A priori, il faut environ 12 semaines (3 cycles de 4 semaines) pour arriver en forme lorsqu’on reprend l’entraînement après une pause hivernale.

    Cependant combien faut-il de semaines pour préparer un objectif lorsque celui-ci se trouve en plein coeur de la saison (ex : courant juin) alors qu’on a déjà plusieurs jours de compétitions dans les jambes ? Faut-il programmer une petite coupure avant l’objectif pour faire redescendre la forme et commencer la préparation sur un organisme frais ? Ou bien doit-on raccourcir la période de préparation spécifique ?

  • Quel type de musculation en cyclisme ? 

    Pratiquant le cyclisme sur route, je m’intéresse à la préparation physique de cette discipline. Je voulais savoir comment s’organise la préparation physique chez les professionnels. Font-ils beaucoup de musculation pendant la trêve hivernale, en font-ils pendant la saison ? Je pense qu’il y a quelque chose à développer dans ce domaine, mais je ne sais pas quelle est la place de la musculation chez les cyclistes pros aujourd’hui. Un article a montré que Rebellin arrêtait la musculation fin janvier. En est-il de même dans l’équipe de La Française Des Jeux et pour tous les coureurs ? Par exemple est-ce qu’un sprinteur travaille plus la musculation que les autres ?

  • Quel type de récupération active adopter en fonction du modèle de fractionné ? 

    Adepte depuis quelques mois de la préparation sur home-trainer, il y a un point sur lequel je n‘arrive pas à trancher : la récupération active. Doit-elle être de 60-65% ou plus près de 50% du max ? Par exemple, sur le modèle de « Gimenez » quelle récupération choisir ? Et surtout, pourquoi, car la difficulté est tout autre. Elle dépend peut être également des zones dans lesquelles on travaille ? Pour information, je travaille sur des intervalles assez courts puisque je prépare des épreuves sur piste (750 m départ arrêté).

  • Comment préparer une cyclo en montagne sans habiter une région montagneuse ? 

    Afin de préparer au mieux les cyclosportives en montagne, quels sont les types d’entraînements et les zones d’intensité à exploiter pour arriver en pleine condition physique. Habitant une région vallonnée mais où il n’y a pas de cols, comment adapter cet entraînement sur des pentes courtes et peu élevées.

  • J'ai des problèmes avec les % de VMA pour entraîner. 

    J’entraîne des sportifs par le biais d’une association sportive. Je me trouve confronté à un problème qui ne m’était jamais arrivé auparavant. J’ai fait passer un test d’effort à un VTTiste de 54 ans sur home-trainer. Les résultats sont les suivants : I4 = 90 % VMA, I3 = 72 % VMA et I2 = 56 % VMA (je parle en VMA car il effectue son travail qualitatif sur home-trainer avec comme repère d’intensité la vitesse. Il ne dispose pas de capteur puissance).

    Je viens de le prendre en main et il m’affirme qu’il n’a pas fait d’intensité cet hiver. Pourtant, je sais que le VTT fait bien monter la fréquence cardiaque mais de là à être aussi bas à I2 et I3 et à la limite supérieure à I4, je me pose des questions. Dans cette situation, je serais tenté de lui proposer une solide base foncière puis un développement de la VMA.

    Cependant, et ma question se fonde là-dessus, est-il raisonnable de proposer des séances de VMA à un sportif de cet âge ? Cela ne va-t-il pas aggraver la situation ? Quels types d’exercices et à quelle intensité pourrais-je lui proposer ? J’ai eu vent de l’influence éventuelle du cycle lunaire sur les performances des sportifs. Il conviendrait d’orienter l’entraînement vers du qualitatif en lune montante et du quantitatif (entretien, volume et récupération) en lune descendante. Qu’en pensez-vous ?

  • Quel contenu pour un stage d'entraînement ? 

    Je souhaite organiser un stage d’entraînement (coureurs de 3ème catégorie qui auront entre 1500 et 2300 km) fin février avec mon club et je me pose souvent la question du contenu du stage. Entre qualité, quantité et travail spécifique comment peut-on organiser les séances sur une semaine ? Est-il intéressant de faire dans la semaine une grande sortie d’endurance (5h) ? Faut-il faire de l’intensité sachant que l’on fait aussi de la quantité ? A quel moment peut-on placer les séances d’intensité ? Peut-on faire du travail spécifique (force, vélocité) etc. Pouvez-vous me donner quelques principes d’organisation ?

  • Comment faire pour faire des simulations de la performance en cyclisme ? 

    Je travaille avec des personnes qui reprennent une activité sportive et qui sont arrêtées depuis plusieurs années. Pour faciliter cette reprise, compte tenu du surpoids de certains, j’envisage de commencer par le vélo. Après un test sur ergocycle, je cherche à convertir des valeurs de puissance en km/h (formule ?). Mais surtout, un de mes clients (103 kg) a pour objectif : l’ascension du Tourmalet ! Comment faire pour établir des simulations en fonction de son poids, des caractéristiques du terrain etc. ?

  • Courir à jeun le matin, c'est bien pour un cycliste ? 

    Je suis coureur FFC de 38 ans et je cours en 2ème catégorie. J’aime courir à pied 30 min le matin à jeun (4 x/sem : lundi, mardi, jeudi et vendredi). Est-ce compatible avec le cyclisme de compétition ou cela est inutile ? En effet, j’ai peur de confondre « ce que j’aime » et « ce qui est utile et bénéfique » ?

  • Je suis blessé qu'est-ce que je peux faire sur home-trainer ? 

    Je suis un cyclo sportif de bon niveau et je cours aussi en 1ère catégorie UFOLEP. Au mois d’août je me suis fracturé le scaphoïde et après 70 jours de plâtre et la rééducation qui s’en suit, aujourd’hui on m’annonce que j’ai une algodystrophie et encore au moins 3 mois supplémentaire sans vélo. Depuis un mois je fais du home-trainer (4 à 7 h/sem) pour entretenir ma condition physique. J’alterne plusieurs types de travail : Force, Vélocité, Explosivité et quelques séances de PMA (type 20/20et 30/30).

    Durant les mois à venir quel type de travail je peux effectuer pour espérer ne pas prendre trop de retard dans ma préparation à la saison 2007 – 2008 ?

  • L'entraînement en fartleck est-il bon ? 

    Je voudrais savoir si une étude a déjà permis de chiffrer le gain que peu apporter un entraînement structuré (test d’effort, entraînement avec cardio, séances de force, vélocité, travail au seuil, endurance intermittente, fractionné etc.) comparé à un entraînement essentiellement axé sur le fartlek (avec un nombre de sorties et durées égales).

  • J'ai 59 ans… Est-ce que je calibre bien ma séance d'interval training ? 

    J’ai 59 ans et j’effectue régulièrement (2 x / sem) sur home-trainer la séance d’interval training de Gimenez avec les caractéristiques suivantes (mesures effectuées avec Powertap) :
    1) Pmoy sur 45 min = 275/280 W, puissance Pic à PMA (I5) = 380 W, puissance de contre-exercice à I3 = 250 W ;
    2) FC moyenne sur les 45 min = 145-150 pulsations selon la forme du moment et la température ;
    3) FC à PMA dérive de 152 (1er pic) vers 163/164 (9ème pic) (grand maximum quand je pousse le dernier pic à PMA, toujours le bienvenu, à 390/400W) ;
    4) l’écart de FC entre périodes d’exercice et contre-exercice est d’environ 15 pulsations. Sachant que ma FCmax est d’environ 170 puls/min mais que je ne souhaite pas dépasser 165 puls/min étant donné mon âge avancé que faut-il faire :
    1) augmenter la puissance à PMA ?
    2) augmenter la puissance de contre-exercice ?
    3) augmenter les deux ?

    Quel ratio puissance à I5 / puissance à I3 adopter ? J’ajoute que j’estime ma puissance seuil (pour FC = 152 à 154) à 300/305 W. Pour dire cela je me base sur le fait que j’effectue sans trop de difficulté des séances de travail au seuil d’une heure avec 6 fois 5 min à 310/320 W suivies de 5 min récup à 195/200 W.

  • Quel entraînement après une endofibrose ? 

    J’ai subis en janvier dernier une intervention sur une artère iliaque (endofibrose) externe gauche. La douleur est survenue brusquement en course. J’ai tenté de demander des informations à plusieurs coureurs pros mais je n’ai eu aucune réponse concrète concernant leur reprise de l’entraînement et surtout s’il y avait une modification à apporter sur la position à vélo notamment sur home-trainer. Que puis-je faire pour rependre un peu de vélocité et de puissance ?

  • Quelles sont les qualités à développer chez un cyclo sportif ? 

    Pouvez vous me dire quelles sont les qualités à développer pour un cyclo sportif. Sachant que je participe à beaucoup de cyclos en montagne. Je suis donc habitué à faire beaucoup de dénivelé. Mon niveau actuel me permet d’être le plus souvent dans les dix premiers.

  • Le home-trainer est-il un bon outil d'entraînement ? 

    Quel est votre avis général concernant l’utilisation du home-trainer comme outil d’entraînement ? Peut-on comme je l’imagine y effectuer des séances de qualité ? Qu’elles en sont les limites et les durées maximales de travail ? Comme l’effort est réalisé à l’intérieur, il y a une élévation de la température corporelle. Comment se comporte l’organisme et quelles sont les réponses cardiaques ? La sensation de fatigue me semble plus importante sur HT. Faut-il apporter des adaptations ? Comme le travail s’effectue sur un poste fixe rigide, y a-t-il des risques articulaires et tendineux ?

  • Le modèle de Gimenez est-il applicable aux cadets ? 

    Est-ce que le modèle de Gimenez est applicable à des cadets compte tenu 1) qu’ils ont des dispositions physiologiques, à mon sens, pas encore suffisamment matures pour ce genre d’exercice et, 2) de ce modèle d’interval training trop long pour eux (45 min) à ce stade du développement.

    Y a t-il des exercices comparables à celui de Gimenez profitables à des préparations au cyclo-cross et à la route pour cette même catégorie ?

  • Le protocole de PMA des Quick Step… Impressionnant !! 

    J’ai remarqué que les Quick Step utilisent des protocoles de tests impressionnants. Pour Boonen, qui semble détenir le record, le départ est donné à 100 W puis il y a des incrémentation de 40 W toutes les 8 min. Le test dure 1h30 pour Boonen qui réalise 460 watts sur le dernier palier. Quels est la particularité de ce type de test où il me semble impossible d’atteindre sa PMA (au bout de 1h30) ?

  • Impacts des entraînements spécifiques après un exercice d'endurance ou un échauffement 

    La fin d’une course est souvent ressentie comme difficile par le coureur mais c’est bien souvent la période déterminante d’une bonne performance. Est-ce que les impacts des entraînements spécifiques style, sprints et interval training, sont équivalents s’ils sont placés juste après un échauffement de 30 min et après un entraînement de 3h en endurance ? Si les répercussions sont différentes est-il judicieux de faire des exercices style Force Max (pour simuler un sprint final), PMA (attaque dans les derniers Kms) ou seuil (échappée à 15 Kms de l’arrivée) après un temps d’entraînement similaire à la durée d’une course ?

  • Quel est l'impact physiologique du modèle 5 x [1’ (I5-I6) + 3’ (I3)] ? 

    J’ai constaté que le modèle de Gimenez pour le développement de la PMA nécessitait d’énormes ressources motivationnelles pour les coureurs. Les 45 min d’effort leur paraissent relativement longues et une certaine lassitude mentale s’installe au fil des semaines. J’ai récemment fait l’acquisition d’un document et j’en ai sorti l’exercice suivant : 5 x [1′ (110 % PMA) + 3′ (I3)]. Le décrochage intervient à la 5ème  répétition. Je l’ai testé et j’ai effectivement trouvé que ça passait mieux pour les coureurs. Mais l’effort n’est que de 20 min et je me demandais si l’impact physiologique n’en n’était pas diminué. Dans tous les cas cet exercice a donné de bons résultats et je pense personnellement que c’est un bon compromis en terme de performance et de motivation.

  • Est-il possible de développer la PMA et la force sous max en même temps ? 

    Est-il possible de développer la PMA et la force sous max en même temps à travers le modèle d’entraînement fractionné de « Gimenez ; (9 x [1min (I5) + 4’ (I3)] » en alternant par exemple, 4 min à I3 (50-60 tr/min) et 1 min à I5 (100 tr/min) ? Cela semble intéressant pour faire un rappel d’une séance de force sous max dans un cycle de développement de la PMA.

  • Développement de la force sous max 

    Dans votre livre, lorsque vous évoquez le développement de la force sous max vous préconisez des intensités proches de i3 ou i4 à des cadences de pédalage comprises entre 50 et 70 tr/min. Lisant des revues de cycles ou la musculation / force sur le vélo est régulièrement abordée à l’approche de l’hiver, les fréquences cardiaques retenues sont souvent proche de 75 % de FCmax à 40 tr/min. Pour avoir essayé les deux modèles, les sensations ne sont évidemment pas les mêmes, le niveau de tension musculaire et la fatigue étant vraiment plus important à i3/i4. Voulant refaire un cycle de développement de la force sous max pendant un mois avec au moins deux entraînements de force par semaine, j’aimerais avoir votre avis sur les intensités à utiliser.

  • Les exercices "atypiques" sont-ils utiles pour l'entraînement ? 

    Aujourd’hui des entraîneurs et des coureurs tentent de faire preuve d’imagination pour trouver ou bien remettre au goût du jour des exercices atypiques tels que le port d’un sac à dos lesté de poids dans les côtes, tirer son entraîneur sur un VTT dans un col, etc. Est-ce que ces exercices un peu décalés sont utilisables pour la préparation physique ?

  • Faut-il aligner beaucoup de kilomètres durant l'hiver ? 

    Il y a encore quelques années on préconisait d’aligner beaucoup de kilomètres l’hiver à faible vitesse pour améliorer la qualité d’endurance (I1-I2). Or, aujourd’hui on conseil un travail de qualité beaucoup plus en amont dans la préparation. Ces séances hivernale répondent-elles à un besoin pour un coureur ?

  • L'utilisation du VTT pendant l'hiver ? 

    Est-ce que vous jugez bon pour préparer une saison cycliste d’utiliser le VTT pendant l’hiver ? Si oui, quels sont les avantages d’un point de vue technique et/ou physiologique que cela peut procurer ?

  • Quel intérêt de l'entraînement derrière derny ? 

    Une technique d’entraînement a traversé les époques et est toujours d’actualité, c’est l’entraînement derrière un engin motorisé (derny ou moto). L’équipe de la Française Des jeux s’est dotée d’un derny piloté par Jacques Decrion pour entraîner les coureurs. Ce mode de fonctionnement semble avoir toujours beaucoup de succès. En effet, il paraît que le Docteur Luigi Cecchini est également un adepte de cette technique avec les coureurs. Il va encore plus loin car c’est lui qui décide du contenu de la sortie à chaque moment car grâce à la télémétrie SRM. Il dispose de toutes les données (puissance, cadence, vitesse, FC) en temps réel du coureur qu’il entraîne et cela pendant 6 heures durant. Pourquoi ce type de travail a-t-il toujours autant de succès auprès des plus grands coureurs et entraîneurs ?

  • Relation puissance développée et course sur route 

    Lorsqu’on analyse des fichiers de courses (amateur) avec l’outils puissance on constate une forte variation de la puissance. Les courbes sans être lissées sont très irrégulières. Et on remarque que le temps passé à PMA voir au dessus (I5 et I6) est très important (bien souvent 30 min). Avec de tels temps passés dans ces zones très coûteuses on peut en déduire que les efforts sont très brefs et donc répétitifs (relances, attaques, sprints, bordures, etc.)

    Un entraînement chaotique avec de nombreux efforts très brefs et violents ne serait il pas un bon moyen de s’approcher du profil d’intensité d’une compétition « ordinaire » ?

  • Quel est le meilleur modèle en fractionné : 30"-30" ou 1'-1' ? 

    Un article intéressant de Denis Riche est paru dans le mensuel VO2 Magazine de Juin 2007 portant sur une étude réalisée par Hull sur le model 30″-30″ à PMA mais aussi au seuil critique qui a été testé sur des cyclistes. L’étude met l’accent sur l’importance d’un temps de travail maximal de 30″ (qui correspond à la réserve en oxygène de la myoglobine) qui semble plus bénéfique sur plusieurs points qu’un travail de type 1′-1′ malgré le nombres de relances moindres. Pour un effort soutenu au dessus de 30″ d’effort la myoglobine serait épuisée en oxygène ce qui engendrerai une accumulation des lactates. Qu’en pensez vous ?

  • Est-ce que je calibre bien mes intensités d'exercice en interval training ? 

    N’ayant pas de capteur de puissance, j’ai essayé de calculer mes vitesses d’ascensions dans les montées pour rester à ce que je pense être les intensités I3 et I5 (pour réaliser l’interval training de type Gimenez). Le ballon d’Alsace présente une pente assez régulière de 5.5 % de moyenne. Je monte en 33 min ce qui me fait une vitesse moyenne de 21 km/h à mon seuil I4. Cela représente donc une puissance estimée de 300 W (je vais 65 kg, FCmax = 195). J’estime ainsi ma PMA à 340-350 W. J’essaye donc de me caler à 18 km/h ~240 W à I3 (ma FC se stabilise à 170 puls au bout des 3 min) et 24 km/h ~350 W à I5-1min (ma FC dérive de 180 à 187 à la fin de l’exercice). Est ce que je suis dans le vrai ?

  • J'ai du mal à récupérer après des "grosses" sorties d'entraînement 

    Je pratique le cyclisme sur route à un bon niveau en cyclo-sportif. Dés que je fais une grosse sortie à l’entraînement, je mets 4-5 jours pour récupérer. Je présente alors les signes suivants : grosses jambes dures, fatigue, rétention d’eau, constipation. S’agit-il de surentraînement ou d’une erreur dans mon alimentation pendant et après l’entraînement.

  • Faut-il beaucoup courir ou pas pour être performant ? 

    Dans qu’elle mesure doit on courir ! Faut il enchaîner les courses, ou bien moins courir pour laisser plus de place à la récupération et à l’entraînement spécifique ?

  • Pourquoi la fréquence cardiaque diminue au cours d'un cycle d'entraînement ? 

    Au cours d’un cycle de travail au seuil où l’on accumule les séances intenses la fréquence cardiaque maximum atteinte au cours des séances a tendance à baisser au cours du cycle. Ce phénomène apparaît aussi après une course difficile et montre que l’athlète est fatigué. Que faut-il faire lorsque ce phénomène apparaît ? Trois solutions : 1) continuer l’entraînement en essayant d’atteindre la fréquence cible et en s’attachant plus à la puissance de travail, 2) changer l’entraînement mais alors pour quoi faire ? 3) axer le travail sur la récupération. Que préconisez-vous ?

  • Cycle de travail et développement des aptitudes physiques 

    L’agencement d’une saison cycliste par le biais de l’entraînement moderne tourne autour de la préparation spécifique d’objectif(s). L’idéal est donc de s’y consacrer longtemps à l’avance sous forme de différents cycles de travail où on va chercher à développer une ou plusieurs qualités spécifiques, par exemple la PMA, durant chacun de ces cycles.

    Quelle proportion prend le travail des qualités spécifiques telle que la PMA au cours d’un cycle d’entraînement d’une semaine ? (Exemple 2 séances/semaine avec du travail à PMA). Y a t’il un ordre de travail à suivre dans le développement des différentes qualités physiques au cours de la succession des cycles ? (seuil, PMA, explosivité, endurance critique etc.)

  • Je me pose des questions sur la calibration du fractionné type "Gimenez" 

    Suivant vos conseils, je pratique depuis deux mois (et compte bien continuer) le fractionné selon le modèle Gimenez « 9 x [1’ (I5) + 4’ (I3)] » avec assiduité sur mon home-trainer « Tacx Cosmos ». Je l’ai calibré à « 7,5 » après 20′ d’échauffement de la machine. J’utilise un très vieux vélo complètement mangé par la rouille (il doit avoir environ 1500 heures de home-trainer violent derrière lui) avec des chaussures de tennis. Selon mon état de forme, je règle la puissance au minimum entre 350 W (pour les 4′) et 450 W (pour la minute) et au maximum entre 400 W et 520 W, mais le plus souvent le réglage est fait entre 370 et 480 W.

    J’en sors souvent complètement lessivé, souffrant comme un damné dans la première minute du contre-exercice (voire la deuxième et la troisième), surtout sur la fin. Il m’arrive ensuite d’être sous la menace de crampes pendant 12 heures (chose très rare chez moi). Pourtant, je reste généralement loin de ma FCmax, même si j’ai bu du café. Celle-ci est de 176 puls/min, et je plafonne entre 162 et 168 puls/min à la fin du Gimenez. J’ai réalisé cet entraînement une bonne trentaine de fois. Je fais parfois un test de PMA (+10 W / min en débutant à 210 W sans regarder le cardio) et je soustrais 20 W à la puissance que j’atteins pour le Gimenez suivant. A la fin du Conconi, je crois mourir tellement je vais loin de l’effort (mais cela est subjectif) et je finis entre 172 et 175 puls/min (jamais plus, c’est pourquoi je considère 175 comme ma FCmax).

    Pourquoi suis-je donc toujours si loin de ma FCmax à la fin des Gimenez ? Mon âge un peu avancé (42 ans) et mes qualités qui ont toujours été beaucoup plus axées sur l’endurance que sur l’explosivité sont-elles en cause ?

    Sur le fractionné modèle « Gimenez » serais-ce une bonne idée de programmer une puissance légèrement plus basse en début de contre-exercice et légèrement plus haute en fin de contre-exercice afin d’étaler la semi-récupération et peut-être travailler globalement un peu plus haut ?

  • La zone d'intensité I2 me paraît difficile ! 

    J’ai commencé le cyclisme de compétition il y a un an (à 20 ans) avec un bon niveau en régional. Il y a une chose qui m’étonne : c’est l’intensité à laquelle vous déterminez l’endurance de base, c’est-à-dire à I2 ce qui correspond à une fréquence cardiaque à 75% à 85% du max. Je trouve ça énorme comme intensité de sortie pour un début de saison.

    D’habitude, je fais plutôt mes sorties du 1er mois à 60-65% de FCmax tout comme la plupart des cyclistes. Je fais de temps en temps quelques accélérations plus des exercices de vélocité pour ne pas devenir un « diesel ». Est-ce une erreur de ma part ?

  • Relation puissance fréquence cardiaque et niveau de force sur piste 

    En ce moment j’ai deux coureurs de l’équipe de France qui s’entraînent à … En ce moment ils font un méso-cycle d’endurance force. Si j’ai bien compris le principe, la force sous-max se travaille en I3-I4. Lorsqu’ils font leur KM arrêté, ils utilisent un braquet de 50X12. Mais voilà, en regardant le SRM j’ai pu m’apercevoir que leurs cadences étaient encore trop hautes et donc le travail demandé se transformait en un travail en lactique et non en force. Donc, suite à cette observation j’ai augmenté le braquet passant de 50X12 à 54X12. Ensuite j’ai regardé le SRM et la courbe montrait que le coureur terminait son KM entre 90 et 100 rpm juste en dessous du seuil qui se situe aux alentours de 180 puls. Par contre au niveau des watts j’ai un décalage car la moyenne du KM est de 605 watts c’est à dire en I6 car celui-ci a une PMA de 420 watts.

    Est-ce normal cette différence entre le cardio et les watts ou alors faut-il encore augmenter le braquet jusqu’à ce que les watts s’équilibrent avec le cardio ?

  • L'entraînement en intervalles courts… Que faut-il en penser ? 

    Je me demande pourquoi vous ne préconisez pas plus d’entraînement avec la méthode de l’intermittent « 30″-30″, 20″-40″, 50″-20″ » pour la PMA ainsi que pour le seuil (I4)  voir pour du I3. Cela permettrai d’être plus progressif pour ensuite tendre vers du travail plus en continu (Gimenez). Véronique Billat utilise beaucoup d’ailleurs le 30″-30″ en càp.

  • Le SRM modèle amateur est-il valide pour l'entraînement ? 

    Je m’intéresse de plus en plus près à l’entraînement et tout ce qui y touche (physio, bioméca etc.). Cela m’a amené à acquérir un SRM (modèle amateur) depuis peu pour me faire plaisir et pour devenir rigoureux dans mon entraînement et son suivi. Le SRM amateur donne t-il des données trop inexactes ? Il me semble que son imprécision est de 5%. Si elle est toujours égale d’un jour à un autre la base de données en résultats est toujours identique ? Ou bien peut il fluctuer de 10 %, – 5% aujourd’hui et + 5% demain… ????

  • Micros cycles de résistance de force ou de force explosive ou même de la musculation à plus de 50 ans 

    Comment faire des micros cycles de résistance de force ou de force explosive ou même de la musculation à plus de 50 ans sans me blesser ?

  • En catégorie "Master" comment bien s’entraîner ? 

    La pratique du haut niveau en MASTERS est particulière et la programmation de notre entraînement souvent empirique. Les questions que je me pose sont nombreuses. A titre d’exemple : comment planifier des micro cycles, garants de progrès, en ne m’entraînant que 4 fois par semaine pour un total de 8 heures hebdomadaires ?

  • L’utilisation d’un système de mesure de la puissance (SRM ou PowerTap) peut-il suffire pour l’entraînement ? Est-ce utile en compétition ? 

    Indépendamment des deux approches de l’entraînement, l’une avec l’échelle d’ESIE, l’autre avec la fréquence cardiaque de réserve, ne vaudrait-il pas mieux s’entraîner en fonction de la PMA (avec un PowerTap ou un SRM par exemple) ou de la VMA (après un test sur une piste), la FC étant plus délicate à maîtriser ?

  • Fréquence cardiaque de réserve et échelle d’ESIE 

    S’agissant des niveaux d’effort à appliquer à l’entraînement, vous avez défini l’échelle d’ESIE qui précise les pourcentages directs de la fréquence cardiaque maximale (FCmax) devant correspondre à chacun de ces niveaux. Or, d’autres personnes utilisent une autre approche qui consiste à faire un calcul par rapport à la fréquence cardiaque de réserve (FCR). On s’aperçoit ainsi qu’entre les deux calculs, le nombre de pulsations est différent ce qui peut, à mon sens, s’avérer critique lorsque que l’on travaille notamment aux très hautes intensités.

    Je me pose donc une question : est-ce à dire que tout simplement ce n’est qu’une question d’appréciation et que l’une des méthodes est par exemple plus prudente ou bien que l’échelle que vous présentez (ESIE) ne convient pas dans le cas du calcul tenant compte de la FCR ?

  • De quoi est composé le muscle ? 

    De quoi « est fait » le muscle, outre les fibres et les protéines ? Mais surtout quoi, quelle matière interne (peut-être obtenue par synthèse) intervient pour le rendre plus gros et lourd grâce à l’exercice physique (musculation  notamment) ?

  • Quelle type de préparation hivernale ? 

    Étant coureur cycliste sur route (1ère caté en 2007), quels conseils puis-je avoir sur la manière de conduire ma préparation hivernale sachant que j’ai coupé 15 jours à partir de début octobre et que j’ai l’intention de reprendre le vélo dans les jours à venir avec le but d’être dans une très bonne condition physique fin février.

  • Comment gérer l’entraînement bi-quotidien ? 

    J’aurais aimé savoir comment vous conseillez vos coureurs dans la gestion du « timing » des entraînements bi voir tri quotidien ? J’imagine que plusieurs facteurs doivent influencer la qualité de l’entraînement et de la récupération : Les heures de départ d’entraînements suivant le type de séances, l’influence de la chronobiologie sur les séances (intensités plutôt le matin ?), l’alimentation, les siestes, la gestion de l’augmentation du cortisol pour assimiler les deux séances. Ainsi, existe-t-il des règles à respecter pour tirer la quintessence de la séance et ne pas voir tous ces efforts anéantis par une mauvaise gestion de la journée  ?

  • Je ne comprend pas pourquoi je développe si peux de watts au seuil 

    J’ai effectué la saison dernière dans un hôpital trois tests de VO2max sur un vélo équipé d’un SRM sur home-trainer Cateye. J’atteins une puissance max de 415-425 W qui pour mon poids (58kg en pleine saison) ne semble pas trop mal (du moins je pense). Mais par contre, au seuil anaérobie je développe seulement 260-280W ! Je ne comprend pas pourquoi je développe si peux de watts au seuil alors que je le travail au minimum une fois par semaine avec des séries de 2 x 20 min ou 2 x 25 min ou 3 x 15 min.

  • Quelle est l’utilité d’un « déblocage » la veille de la course ? 

    Je me demande quelle utilité pour les déblocages 24h avant une course. Ne vaudrait-il mieux pas privilégier la récupération ? Est-ce simplement psychologique ? Ou bien est-ce pour rechercher un effet de surcompensation pour le lendemain ? Je me pose les mêmes questions pour les coureurs qui roulent lors des journées de repos sur les Grands Tours.

  • Mon cœur monte plus haut en danseuse ! 

    J’ai remarqué que lorsque je me mets en danseuse, ma fréquence cardiaque augmente de 10 pulsations par rapport à la position assise. Alors je me pose cette question : Faut-il mieux monter une côte assis ou en alternant danseuse/assis ? Quelle est la position la plus efficace (sachant que je vais moins vite en danseuse puisque mon coeur monte plus haut) ?

  • Position sur le bec ou reculé ? 

    Quels sont les avantages / inconvénients des positions en bec de selle et reculé sur la selle ? Quelle position est la plus efficace ?

  • Comment gère-t-on une saison avec un objectif unique ? 

    Je m’interroge sur la programmation de l’entraînement en cyclisme. En effet, si on se base sur votre modèle il faut environ 15 semaines pour préparer un objectif. On peut ajouter à cela 3 semaines où on peut exploiter sa forme puis après il faut programmer un cycle de régénération (c’est très schématique et j’ai conscience que ce modèle doit être constamment adapté).

    Avec deux objectifs dans la saison (ce qui se fait couramment) plus l’intersaison on remplit facilement une année entière. Mais l’ère Armstrong a vu l’apparition de champions qui ne préparaient qu’un seul objectif dans l’année (en l’occurrence le Tour de France).

    Comment gère-t-on une saison avec un objectif unique ? Prenons l’exemple d’Armstrong. Dès la fin du Tour, il rentrait chez lui pour se reposer. On ne le voyait plus de la saison. Puis il réapparaissait l’année suivante, en mars, sur Paris – Nice. Sept mois sans faire de course et sans rechercher la forme ! Que peut-il faire durant tout ce temps. Ne perd t-il pas beaucoup de son potentiel ? Comment fait-il pour ne rien perdre de son potentiel ? Une fois qu’il se met à vraiment préparer le tour (qui est encore très loin) que fait-il avec autant de temps devant lui ?

  • J’ai du mal à suivre, j’ai l’impression de ne pas avoir de puissance ! 

    J’ai 27 ans, je cours en FFC depuis une dizaine d’années mais aussi en cyclo de montagne depuis 4 ans maintenant (vainqueur de plusieurs challenges dans les Pyrénées). Mon problème, c’est que j’ai l’impression d’être devenu de plus en plus diesel malgré une diversité dans mon entraînement. En effet, sur les quelques courses fédérales auxquelles je participe, j’ai du mal à suivre le rythme. Je suis vite dans le rouge en début de course. J’ai l’impression de manquer de puissance. Par contre, au bout de 2h de course je suis beaucoup mieux ! De même, sur les cyclo-sportives, j’éprouve des difficultés à suivre dans les premières difficultés. Je me cale sur un rythme (ou un niveau de puissance) que je suis capable de développer sur 5 ou 6h. Or, comme sur les courses fédérales, le manque de puissance que je ressens me fait défaut. Dans un col, je compense par l’utilisation de gros développements avec de faibles cadences de pédalage. L’utilisation de braquets plus petits ne change rien. Et je suis moins à l’aise avec. Pour la prochaine saison, j’ai pour projet de me mettre au duathlon car je suis convaincu que les deux activités (vélo et course à pied) peuvent être complémentaires et peuvent m’aider à passer un cap au niveau de la puissance.

    Je souhaiterais savoir qu’elle orientation doit prendre mon entraînement en cyclisme pour m’améliorer. Est-il possible d’adapter les mêmes méthodes d’entraînement en vélo et en course à pied ? Comment faire cohabiter les deux activités en cours de saison ?

  • Mes zones d’intensité sont-elles bien définies ? 

    J’ai récemment passé un test pour déterminer ma PMA. Les résultats sont les suivants : PMA = 389 W ; I4 = 311 W (80%PMA) ; I3 = 292 W (75%PMA) ; I2 = 253 W (65%PMA) ; I1 = 195 W (50%PMA). Les intensités ont été calculées par rapport aux pourcentages de la PMA.

    Mais ayant couplé les test à une mesure de la lactémie, si je reporte les puissances trouvées cela donne les résultats suivants : I4 = 3,9 Mmol/l ; I3 = 3,2 Mmol/l ; I2 = 2,2 Mmol/l ; I1 = 1,8 Mmol/l.

    Que pensez-vous de la cohérence de ces résultats ? Avec vos coureurs comment déterminez-vous les zones de I1 à I4 ? (par rapport à la FC, à la PMA, à la lactémie ?)

  • J’ai de mauvaises sensations au début puis après ça va mieux… Explications ! 

    Mon problème est que dés que j’intègre un groupe composé de cyclos possédant mes critères d’age et de niveau, je ne parviens pas à accrocher les roues. Pourtant je vois et je sens que je devrais suivre sans me mettre autant dans le rouge. Le cardio monte trop rapidement à 180 et j’ai des sensations d’hypoglycémie et de barre à l’estomac. Cependant, en fin de sortie si je parviens à recoller les roues, je n’éprouve plus de difficulté à suivre. Je prends même quelques relais. Mais la peur de ressentir à nouveau de mauvaises sensations me prend la tête.

    Comment puis-je faire pour comprendre ce qui m’arrive et régler ce problème ? Cela provient-il de ma façon de rouler, de m’alimenter ou d’un problème physique ?

  • Est-il possible d’être performant sur une très longue durée lorsqu’on s’entraîne que sur de courtes durées ? 

    Est-il possible en se préparant avec des entraînements intenses mais ne dépassant jamais 2h, d’être performant sur des épreuves (compétitions, cyclosportives, etc.) très longues, c’est-à-dire nécessitant plus de 5, 6 voire 7h de selle ? Par « bien performer », j’entends avoir du jus en fin de course pour être capable de peser sur l’épreuve ou pour être capable d’atteindre son objectif.

  • Comment faire pour m’affiner ? 

    Comment imaginer une fonte musculaire ? J’ai toujours eu des cuisses assez musculeuses et, si en cyclisme cela n’est pas un désavantage, en course à pied et surtout en natation cela me désavantage. Comment aborder ce problème ? Il va de soit qu’une catabolise des tissus musculaire par déficience protéinique n’est pas une solution.

  • Trop courir n’induit-il pas une régression de la capacité de performance ? 

    Etant cycliste nous courrons beaucoup (trop ?) plus de 40 jours de compétitions entre le 10 mars et le 20 septembre. Comment courir autant et ne pas voir s’écrouler le seuil anaérobie et la FCmax ?

  • Faut-il recalculer souvent les différentes zones d’intensité vu que la PMA doit changer durant l’année ? 

    Etant donné que les différentes zones d’intensité sont déterminée en fonction des % de PMA, est-ce qu’il faut constamment réévaluer celle-ci en fonction de la PMA ? Par exemple si ma PMA en janvier est de 320 W, cela donnera pour I3 une zone de travail entre 272- 294 W mais, avec l’entraînement ma PMA devrait augmenter (enfin je l’espère) du coup ma zone I3 ne sera plus la même !!! Alors comment faire ? J’avais pensé faire un test PMA toute les 4 semaines au début de chaque cycle de travail ? Est-ce trop ?

  • La morphologie des coureurs influe t-elle sur la performance ? 

    Si l’on prend l’exemple de deux coureurs qui ont exactement le même poids, la même taille, des qualités physiologiques très proches, un SCx similaire sur le vélo mais en revanche, avec une morphologie bien différente. Le coureur A possède un grand buste musclé et des jambes assez courtes et fines alors que le coureur B a un petit buste, de longue jambes musclés avec des mollets fins. Si les deux coureurs roulent à PMA est-ce qu’ils vont rouler à la même vitesse étant donné leurs morphologie différentes ? Les résultats sur une route seront-ils différents sur le plat et en montée ?

  • Problématique du placement de la journée de récupération dans la semaine 

    En réponse à une question concernant le placement de la journée de repos, vous dîtes sans expliquer pourquoi, qu’il  n’est pas bon de placer celle-ci deux jours avant la compétition. Pourriez vous en donner la raison ?

  • Comment aborder la partie cycliste dans un triathlon ? 

    Pourriez-vous m’expliquer comment l’athlète doit appréhender la patrie cycliste dans une épreuve de triathlon que ce soit de longue distance (nat : 3,8km, vélo : 180 km, càp : 42km) ou sur courte distance (nat : 1500 m, vélo 40 km, càp : 10km). La partie cycliste est-elle une partie de « transition » qui permet de s’alimenter pour préparer la partie càp ou faut-il que l’athlète l’aborde comme la discipline à privilégier lors de la compétition. Pour ma part, je pense qu’un triathlon s’aborde comme une seule discipline avec trois composantes que l’athlète doit gérer pour être frais dans la partie la plus dure : la càp.

  • Des problèmes avec mes pourcentages de FCmax ! 

    Je suis coureur FFC et la saison dernière j’ai effectué un contre la montre de 22 km avec un cardiofréquencemètre. J’ai effectué tout mon chrono entre 174 et 175 pulsations. Dés que je franchissais cette zone j’étais « dans le rouge » incapable de tenir plus de 30 sec. Ma FCmax obtenue sur un test terrain est de 189 puls/min. Or, j’ai du mal à monter dans la zone seuil entre 92% et 96% de ma FCmax (entre 174 et 180 puls/min). En effet, lorsque je monte des bosses à 91-92% de FCmax « j’explose » ! Comment interpréter cela ?

  • Échauffement avant une poursuite ? 

    Concernant l’échauffement avant une poursuite individuelle cadet de 3 km : Quel est l’échauffement approprié pour un cadet pour ce type d’épreuve ?

  • Repas riche en glucide avant une compétition ? 

    J’ai lu (dans votre livre) qu’un « repas riche en glucides (2g/kg de poids corporel) pris 4 h avant un exercice intense maintenu 1h45 entraîne une augmentation de 42% du glycogène musculaire (dans le vaste externe) et une oxydation accrue de ce glycogène (+ 45%) au cours de l’exercice ». Vous évoquez donc les glucides.

    Faut-il comprendre « sucres rapides » ou « sucres lents » ? Quel est le bon compromis ? Et si cette ingestion se fait non pas 4h avant l’effort mais 2h avant (voir 1h30) risque t-on l’hypoglycémie ? Ou alors les effets sont simplement moins bénéfiques mais bénéfiques quand même (par exemple une oxydation accrue mais qui n’atteint pas 45%) ?

  • Francis Mourey, préparation d'un objectif 

    Auparavant les compétitions étaient à la base de la préparation. Aujourd’hui, on peut lire que la dernière course de Francis Mourey avant son objectif des Championnats du Monde de cyclo-cross remontait à 15 jours… ! Est-il possible d’appliquer cette méthode à une course « objectif » sur route de 3h-4h ?

  • Préparation d'un objectif 

    Je réfléchis à la préparation d’un objectif (course en circuit usante en 1ère catégorie FFC) avec le pédalier SRM et je ne sais pas comment orienter ma préparation. A priori, il faut environ 12 semaines (3 cycles de 4 semaines) pour arriver en forme lorsqu’on reprend l’entraînement après une pause hivernale.

    Cependant combien faut-il de semaines pour préparer un objectif lorsque celui-ci se trouve en plein coeur de la saison (ex : courant juin) alors qu’on a déjà plusieurs jours de compétitions dans les jambes ? Faut-il programmer une petite coupure avant l’objectif pour faire redescendre la forme et commencer la préparation sur un organisme frais ? Ou bien doit-on raccourcir la période de préparation spécifique ?

  • J'ai des problèmes avec les % de VMA pour entraîner. 

    J’entraîne des sportifs par le biais d’une association sportive. Je me trouve confronté à un problème qui ne m’était jamais arrivé auparavant. J’ai fait passer un test d’effort à un VTTiste de 54 ans sur home-trainer. Les résultats sont les suivants : I4 = 90 % VMA, I3 = 72 % VMA et I2 = 56 % VMA (je parle en VMA car il effectue son travail qualitatif sur home-trainer avec comme repère d’intensité la vitesse. Il ne dispose pas de capteur puissance).

    Je viens de le prendre en main et il m’affirme qu’il n’a pas fait d’intensité cet hiver. Pourtant, je sais que le VTT fait bien monter la fréquence cardiaque mais de là à être aussi bas à I2 et I3 et à la limite supérieure à I4, je me pose des questions. Dans cette situation, je serais tenté de lui proposer une solide base foncière puis un développement de la VMA.

    Cependant, et ma question se fonde là-dessus, est-il raisonnable de proposer des séances de VMA à un sportif de cet âge ? Cela ne va-t-il pas aggraver la situation ? Quels types d’exercices et à quelle intensité pourrais-je lui proposer ? J’ai eu vent de l’influence éventuelle du cycle lunaire sur les performances des sportifs. Il conviendrait d’orienter l’entraînement vers du qualitatif en lune montante et du quantitatif (entretien, volume et récupération) en lune descendante. Qu’en pensez-vous ?

  • Le plateau ovale "Q-Rings" de la firme ROTOR permet-il d'améliorer les performances ? 

    Quel avis avez-vous des fameux plateaux de forme ovale et réglables « Q-Rings » de la firme ROTOR ? Est-ce que ce concept est intéressant au niveau de l’augmentation de la puissance par exemple qui est annoncée à + 4% ainsi qu’une diminution du taux de lactates de – 9%. Je trouve curieux, que même avec ce faible gain, que les professionnels ne soient pas tous équipés avec ce système. Ou alors, peut être que cela est dû aux engagements matériel avec les sponsor qui empêche l’utilisation !

  • Comparaison puissance moyenne et puissance normalisée 

    Je constate que sur des parcours vallonnés effectués à intensité comprise entre I2 et I3, la puissance normalisée (PN) est d’environ 15% supérieure à la puissance moyenne (PM) affichée. Le rythme cardiaque moyen est d’ailleurs très bien corrélé à la PN et non pas à PM. Je le vérifie régulièrement sur chaque sortie sur route et ce quel qu’en soit le profil. J’ajoute que la perception de l’effort confirme la valeur de la PN. En ce qui concerne l’exercice sur Home Trainer, l’effort est beaucoup plus régulier et on peu estimer que PN est sensiblement égal à PM. Je constate d’ailleurs qu’en combinant dans une même période des sorties sur route et des exercices sur HT que le rythme cardiaque obtenu sur HT au « steady state »  pour une puissance donnée est celui correspondant à  PN sur une sortie route. Il est important de noter par ailleurs que la différence entre PN et PM se réduit légèrement si on améliore l’efficacité du pédalage (j’en ai fait l’expérience). Cette différence pourrait d’ailleurs être considérée comme un indicateur de l’efficacité de pédalage.

  • J'ai 59 ans… Ma zone I3 me semble mal calibrée ! 

    Je note, en me basant sur la « puissance normalisée » développée à l’occasion de sorties sur route et sur la puissance développée sur home-trainer que ma FC au début de la zone I3 me semble très inférieure à celle qui devrait être la mienne (si je me fie à votre ouvrage). En effet, je la situe plutôt vers 125/128 puls/min (pour une FCmax à 170 puls/min). Cette valeur qui me paraît basse est peut-être due à mon âge avancé ou au fait que je suis endurant (j’ai fait pas mal de course à pied avant le vélo dans ma jeunesse et je suis un peu bourrin !).

  • Quelles sont les qualités à développer chez un cyclo sportif ? 

    Pouvez vous me dire quelles sont les qualités à développer pour un cyclo sportif. Sachant que je participe à beaucoup de cyclos en montagne. Je suis donc habitué à faire beaucoup de dénivelé. Mon niveau actuel me permet d’être le plus souvent dans les dix premiers.

  • Coureurs par étapes et de classiques… Qu'est ce qui fait la différence ? 

    Aujourd’hui on donne énormément d’importance à la VO2max traduite en PMA ou VMA sur le terrain. D’ailleurs on peut remarquer que tous les pros ont un ratio puissance – poids (W/kg) ou un ratio puissance – dimension corporelles (W/m2) (spécialistes du CLM) avantageux. Cependant j’imagine que les qualités pour réussir sont différentes entre un coureur de courses par étapes et puis un coureur de classiques alors que les deux coureurs affichent des PMA élevées.

    Qu’est ce qui fait la différence physiologique entre un coureur de courses par étapes et un coureur de classiques ? De plus, j’imagine que les entraînements sont différents entre ces deux types de coureurs ?

  • Comment définir le niveau du seuil anaérobie ? 

    Guy Thibault a démontré que le seuil anaérobie n’est pas une limite à la pulsation près mais plutôt une zone. J’ai remarqué que lorsque je m’entraîne au seuil (I4), à 20 watts près, les temps de soutien sont très différents. Ne peut t’on pas définir un niveau de seuil bas (I4-), seuil (I4), et seuil haut (I4+) en pourcentage de PMA et en temps limite ?

  • Peut-on dresser un profil physiologique du coureur ? 

    Peux ton dresser une carte physiologique en watts (ratio puissance/poids) des pratiquants du cyclisme des cadets jusqu’aux professionnels en passant par les amateurs (1ère, 2ème et 3ème catégorie) ?

  • Je suis triathlète et ai du mal à rouler à I3 sans douleurs musculaires ! 

    Je suis triathlète. Comparativement à la course à pied, pédaler à vélo engendre chez moi des douleurs musculaires (lactiques) à des FC relativement basses. Une séance à I3 en course à pied à 150 puls/min se fait sans aucune difficulté notoire au niveau douleurs musculaires alors qu’une séance vélo à I3  à 140 puls/min engendre des douleurs importantes au niveau des quadriceps (le niveau est acceptable et permet de finir la séance). Pourquoi une telle différence de sensation entre les deux séances ? Je précise que je fais des tests d’effort dans les deux disciplines, la calibration de la séance est donc bonne. Sur une séance vélo à I4 (2x25min à 320W) je dois me battre avec les pédales alors qu’en càp ça passe tout seul. Je pense qu’il s’agit d’un manque de spécialisation en cyclisme, sport que je pratique régulièrement que depuis 1 an. Je réalise régulièrement des séances à I4 (2x25min à 320W) sur home-trainer, puis j’enchaîne avec 2km ou 2x2km en càp (réalisées à Vmax) sans difficultés. Par contre, lors d’un triathlon comportant un parcours vélo en côte (6x600m à 10%), à l’issue d’un tel parcours, quadriceps (vaste interne) sont complètement congestionné. Lors de ma séance I4, je n’ai jamais une telle congestion, pour quelles raisons ? Dans le cas de figure du parcours en côte la congestion musculaire m’handicape en course à pied. Je pense que je pédale carré en côté et que je devrais davantage travailler en vélocité.

  • Ma zone I4 ne se trouve pas entre 92 et 96% de FCmax ? 

    Vous faites une correspondance avec la FC en précisant que la zone d’intensité I4 correspond à une FC comprise entre 92 et 96 % de FCmax. J’ai récemment réalisé un test d’effort qui a déterminé ma FC au seuil anaérobie à 173 puls/min (FCmax = 194) càd 89% de ma FCmax. Je pense donc que je dois « recaler » ma zone seuil I4 autour de cette valeur càd pour moi I4 = 85%-90% de FCmax. Est-ce que cela est correct ? Qu’en pensez-vous ? A partir de là, est-ce que je dois également décaler la zone de travail I3 vers le bas du même nombre de pulsations ? Est-ce la même chose pour les zones I1 et I2 ? Est-ce que finalement je dois décaler toutes mes zones d’intensité ? Etant donné que je n’ai pas d’appareil de mesure de puissance sur le vélo pour les zones allant de I1 à I4 je dois m’attacher à utiliser au mieux ma FC.

  • Réalisation d’un test PMA 

    Je voudrais réaliser en cette fin de saison un test type « PMA » avec mon nouvel Home-Trainer qui mesure la puissance.

    Est ce possible ? De quelle manière ?

  • Combien de tests par an ? 

    Pour établir un programme d’entraînement voir, pour surveiller des performances parfois douteuses, l’épreuve d’effort devient aujourd’hui incontournable. Certaines personnes conseillent un minimum de trois tests d’effort par an et également plusieurs tests de terrains pour transférer et actualiser les données. Combien de tests de laboratoire et de terrain préconisez vous et à quelles périodes ?

  • Analysez-vous annuellement avec les coureurs la saison qui vient de s'achevée ? 

    Nous sommes en plein coeur de l’été et pourtant la saison cycliste va prendre fin d’ici quelques semaines pour les amateurs et un peu plus tardivement pour les professionnels. Le temps sera alors venu de se reposer mais aussi de faire le bilan de l’année écoulée.

    Analysez-vous annuellement avec les coureurs la saison qui vient de s’achevée ?  Si oui, quels sont les éléments à analyser (temps passés dans chaque zones d’intensité, nombre de jours de courses, tests à l’efforts, poids, fréquence cardiaque, indices de la fatigue parasympathique, sensations etc.)?

  • Ce qui s'applique en cyclisme peut-il s'appliquer en course à pieds ? 

    Est-ce que ce qui s’applique à l’entraînement pour un coureur cycliste (cycle de foncier, travail de force, de puissance, d’explosivité, mais également la détermination des différentes zones d’intensité etc.) s’applique à la course à pied ?

    Est-ce qu’on peut déterminer les différents seuils d’un coureur à pied à partir d’un test VO2 réalisé en vélo (en général peut-on interpréter correctement un test VO2 d’un coureur à pied réalisé en vélo) ?

  • Protocole utilisé pour réaliser un test d'analyse de variabilité de la FC 

    Je souhaiterais connaître le protocole (utilisable en routine) que vous utilisez avec les coureurs de la Française Des Jeux avec la montre Polar S810i ? Avec quels outils (exemple rapport LF/LH, analyse par la méthode de Poincaré, etc.) vous analysez la variabilité de la fréquence cardiaque ? Dans qu’elle mesure doit-on interpréter les résultats des tests LF/LH pour conclure à une fatigue ou à une adaptation en cours ?

  • Fatigue, variabilité de la fréquence cardiaque et puissance développée 

    Je viens de faire l’acquisition d’un Polar S810i pour bénéficier de l’enregistrement battement/battement. J’ai remarqué que lorsque la fatigue s’installe, bien souvent j’ai une baisse de la FC au repos et à l’effort le tout associé à une fatigue musculaire. Est-ce une fatigue de type parasympathique ? J’ai d’autant plus identifié le problème cette année grâce à mon SRM. Cependant la détection ne m’est pas encore familière. Actuellement les sensations sont très bonnes mais la fréquence cardiaque à l’effort a un peu de mal à monter en compétition et à l’entraînement pour des puissances équivalentes par rapport au mois précédent. La corrélation « FC – Puissance – Perception de l’effort » n’est donc pas significative pour conclure à un état de fatigue. Le mois de mai est bien souvent un enchaînement de courses. S’agit-il donc d’une fatigue qui s’installe doucement ou d’une activité parasympathique dite « puissante ». Pour finir, le logiciel SRM calcul à chaque sortie la puissance correspondante à une FC de 150 puls. J’ai noté à PC150 sur des périodes courtes (1 à 2 mois) de grosses variations de puissance (+/- 40-45 W). J’imagine que beaucoup de facteurs influencent cette donnée (état de forme principalement, récupération etc). Cette donnée est elle intéressante à prendre en considération ?

  • Le test "perceptif" 

    Vous utilisez un outil auquel se soumettent certains coureurs qui est le « test perceptif ». Y a t’il un protocole spécifique utilisable pour les coureurs amateurs ?

  • Les tests triangulaires surestiment t-ils la PMA ? 

    En ce qui concerne les tests d’évaluation de la PMA, ne pensez vous pas que les tests triangulaires surestime la PMA ? J’ai l’impression que l’on peut arriver à VO2max et continuer à tenir le test en acidose et ainsi surévaluer la donnée brute de puissance que l’on mesure à la fin du test. C’est ce que j’ai constaté sur un test que j’ai passé où j’ai craqué à 425 W. Or, je sais depuis que j’ai mon SRM que ma PMA n’était pas de 425 W… D’autant plus, que je n’étais pas sur mon vélo, mais sur une machine type Monark. Ne pensez vous pas qu’un test continu est complémentaire d’un test triangulaire ?

  • Je me pose des questions sur la calibration du fractionné type "Gimenez" 

    Suivant vos conseils, je pratique depuis deux mois (et compte bien continuer) le fractionné selon le modèle Gimenez « 9 x [1’ (I5) + 4’ (I3)] » avec assiduité sur mon home-trainer « Tacx Cosmos ». Je l’ai calibré à « 7,5 » après 20′ d’échauffement de la machine. J’utilise un très vieux vélo complètement mangé par la rouille (il doit avoir environ 1500 heures de home-trainer violent derrière lui) avec des chaussures de tennis. Selon mon état de forme, je règle la puissance au minimum entre 350 W (pour les 4′) et 450 W (pour la minute) et au maximum entre 400 W et 520 W, mais le plus souvent le réglage est fait entre 370 et 480 W.

    J’en sors souvent complètement lessivé, souffrant comme un damné dans la première minute du contre-exercice (voire la deuxième et la troisième), surtout sur la fin. Il m’arrive ensuite d’être sous la menace de crampes pendant 12 heures (chose très rare chez moi). Pourtant, je reste généralement loin de ma FCmax, même si j’ai bu du café. Celle-ci est de 176 puls/min, et je plafonne entre 162 et 168 puls/min à la fin du Gimenez. J’ai réalisé cet entraînement une bonne trentaine de fois. Je fais parfois un test de PMA (+10 W / min en débutant à 210 W sans regarder le cardio) et je soustrais 20 W à la puissance que j’atteins pour le Gimenez suivant. A la fin du Conconi, je crois mourir tellement je vais loin de l’effort (mais cela est subjectif) et je finis entre 172 et 175 puls/min (jamais plus, c’est pourquoi je considère 175 comme ma FCmax).

    Pourquoi suis-je donc toujours si loin de ma FCmax à la fin des Gimenez ? Mon âge un peu avancé (42 ans) et mes qualités qui ont toujours été beaucoup plus axées sur l’endurance que sur l’explosivité sont-elles en cause ?

    Sur le fractionné modèle « Gimenez » serais-ce une bonne idée de programmer une puissance légèrement plus basse en début de contre-exercice et légèrement plus haute en fin de contre-exercice afin d’étaler la semi-récupération et peut-être travailler globalement un peu plus haut ?

  • La zone d'intensité I2 me paraît difficile ! 

    J’ai commencé le cyclisme de compétition il y a un an (à 20 ans) avec un bon niveau en régional. Il y a une chose qui m’étonne : c’est l’intensité à laquelle vous déterminez l’endurance de base, c’est-à-dire à I2 ce qui correspond à une fréquence cardiaque à 75% à 85% du max. Je trouve ça énorme comme intensité de sortie pour un début de saison.

    D’habitude, je fais plutôt mes sorties du 1er mois à 60-65% de FCmax tout comme la plupart des cyclistes. Je fais de temps en temps quelques accélérations plus des exercices de vélocité pour ne pas devenir un « diesel ». Est-ce une erreur de ma part ?

  • Relation puissance fréquence cardiaque et niveau de force sur piste 

    En ce moment j’ai deux coureurs de l’équipe de France qui s’entraînent à … En ce moment ils font un méso-cycle d’endurance force. Si j’ai bien compris le principe, la force sous-max se travaille en I3-I4. Lorsqu’ils font leur KM arrêté, ils utilisent un braquet de 50X12. Mais voilà, en regardant le SRM j’ai pu m’apercevoir que leurs cadences étaient encore trop hautes et donc le travail demandé se transformait en un travail en lactique et non en force. Donc, suite à cette observation j’ai augmenté le braquet passant de 50X12 à 54X12. Ensuite j’ai regardé le SRM et la courbe montrait que le coureur terminait son KM entre 90 et 100 rpm juste en dessous du seuil qui se situe aux alentours de 180 puls. Par contre au niveau des watts j’ai un décalage car la moyenne du KM est de 605 watts c’est à dire en I6 car celui-ci a une PMA de 420 watts.

    Est-ce normal cette différence entre le cardio et les watts ou alors faut-il encore augmenter le braquet jusqu’à ce que les watts s’équilibrent avec le cardio ?

  • Comment gérer un contre-la-montre ? 

    Je me pose une question sur la gestion d’un CLM. Sébastien DUC qui en a fait une thèse sous votre direction, a conclu que pour un chrono plat et sans vent il faut maintenir une puissance constante pour faire le meilleur temps. Alors que Véronique Billat vient de démontrer l’inverse en càp. Est-ce dû à la vitesse (cinétique) plus importante en vélo qu’en càp ?

  • Un tournoi de vitesse avec 6 courses dans la journée 

    Comment « tenir » un tournoi de vitesse avec 6 courses dans la journée et ne pas « m’éteindre » au bout de 3 ?

  • Pourquoi un pourcentage de PMA ne correspond pas au même pourcentage de fréquence cardiaque ? 

    Par ailleurs, j’aimerais savoir comment explique t-on scientifiquement les différences de pourcentage entre un niveau de PMA et la FC correspondante pour un effort donné (par exemple 90%FC équivaut à 80%PMA) ?

  • Qu’est-ce que la fatigue ? 

    Qu’est-ce que la fatigue ? Si on regarde le « Petit Larousse », on lit : « Fatigue : sensation de lassitude… » et, à « Lassitude : sensation de fatigue » !!! Avec ça, on est drôlement bien avancé ! A quoi physiologiquement est due la fatigue ressentie après l’effort ?

  • De quoi est composé le muscle ? 

    De quoi « est fait » le muscle, outre les fibres et les protéines ? Mais surtout quoi, quelle matière interne (peut-être obtenue par synthèse) intervient pour le rendre plus gros et lourd grâce à l’exercice physique (musculation  notamment) ?

  • Où les cyclistes professionnels puisent-ils leur énergie avec des taux de graisse si bas ? 

    Les coureurs cyclistes, notamment professionnels, recherchent à obtenir un taux de graisse le plus bas possible (5 à 6% je crois). Où, dans ces conditions, puisent-ils alors leur énergie lipidique avec des réserves aussi basses dans le tissu adipeux ?

  • Pourquoi mes sensations varient sur les premiers jours d’une longue randonnée par étapes ? 

    J’éprouve le besoin de mieux comprendre encore certains effets, certaines sensations que j’ai pu rencontrer et éprouver tout au long de ma pratique du cyclisme.

    Je m’interroge sur un phénomène rencontré lors de mes randonnées d’été de 15 à 20 étapes consécutives (étapes entre 150 et 250 km / jour selon la difficulté). Malgré un entraînement régulier dans les mois précédents atteignant au minimum 5000 km (au minimum 50 km/j, été comme hiver et quelques sorties de 24h ininterrompues), mon état de forme physique évolue bizarrement selon le schéma suivant : le 1er jour, enthousiaste, je fais une honnête performance en distance et en vitesse, le 2ème jour, c’est un peu moins bien et le 3ème jour (parfois le 4ème) c’est carrément “le trou“. Je n’avance plus que difficilement quelle que soit la nature du parcours. J’éprouve un immense besoin de récupérer et il m’arrive de dormir 12h voir 15h d’affilée. Après quoi, dés les jours suivants c’est comme une résurrection. Et la forme, croissante à nouveau, arrive à une valeur optimale qui me permet de continuer et conclure ma randonnée dans les meilleures dispositions. A tel point que, avec cet élan et dans les semaines qui suivent, je me sens capable de prouesses (à mon niveau, bien sûr). Il m’arrive alors de pouvoir parcourir 450, 500 ou même 550 km en une seule traite, sans épuisement excessif et avec toujours ce poids important de bagages (40 kg) que m’impose cette autonomie solitaire sur 24h. Et le phénomène se reproduit identiquement chaque année.

    D’où ma question : Comment expliquer cet “effondrement“ au 3ème ou 4ème jour d’exercice dans l’évolution de ma forme physique, suivi chaque fois d’un non moins étonnant “retour“ à un niveau très exploitable ?

  • A quoi est dû le point de côté ? 

    Je voulais savoir à quoi peut être dû un point de côté car en course (et même à l’entraînement) c’est désagréable. Est-ce que c’est le signe d’une hydratation trop importante, d’un problème de respiration ou alors la conséquence d’un effort intense ?

  • L'électrostimulation sur les muscles des jambes est-il un bon procédé pour m'aider à conserver un certain niveau musculaire ? 

    Je suis actuellement blessé suite à une chute survenue en course. J’ai de grosses douleurs dans la hanche et la fesse droite et je passe une échographie demain. Je voulais savoir si l’utilisation de l’électro-stimulation sur les muscles des jambes pouvait m’aider à conserver un certain niveau musculaire et si elle avait un réel intérêt, sachant que je ne peux pas pédaler pour le moment. On entend plein de choses sur l’usage du Compex (gain musculaire, risque de blessures et courbatures, effets nuls, etc.). Sur mon Compex, il y a des programmes « force », « endurance », capillarisation, etc. L’utilisez vous avec les pros en dehors de la « récup active » ?

  • Pourquoi en cyclisme on court plus tout en récupérant mieux comparé à d’autres sports ? 

    Je possède un Polar S810i qui permet de faire des relevés de battements cardiaques en R-R. Certains utilisent un test de fatigue très pointu à partir des battements R-R pour élaborer ou modifier les plans d’entraînement. Dans le cyclisme bien souvent on s’arrête à la FC de repos et aux stocks de glycogène. Hors il semble que ce ne soit pas les deux seuls marqueurs de la fatigue à prendre en compte. Certains conseillent de ne pas faire plus d’une compétition de 5h en càp par an (trail) ou deux marathons car il s’en suit une fatigue profonde que l’on ne matérialise pas toujours avec des marqueurs biologique. Pourtant, dans le cyclisme pour être performant on s’entraîne énormément et les compétitions s’enchaînent sur une période de 8 mois. Il est de plus admis que pour arriver au top de sa condition, il faut s’entraîner durement et prendre part à un certain nombre de compétitions car la course est le « stress » le plus puissant pour progresser. Je me demande alors pourquoi, en cyclisme, notre organisme réagit plutôt bien fasse à tant de compétitions par rapport à d’autres sports ?

  • Problématique du placement de la journée de récupération dans la semaine 

    En réponse à une question concernant le placement de la journée de repos, vous dîtes sans expliquer pourquoi, qu’il  n’est pas bon de placer celle-ci deux jours avant la compétition. Pourriez vous en donner la raison ?

  • Quel type de récupération active adopter en fonction du modèle de fractionné ? 

    Adepte depuis quelques mois de la préparation sur home-trainer, il y a un point sur lequel je n‘arrive pas à trancher : la récupération active. Doit-elle être de 60-65% ou plus près de 50% du max ? Par exemple, sur le modèle de « Gimenez » quelle récupération choisir ? Et surtout, pourquoi, car la difficulté est tout autre. Elle dépend peut être également des zones dans lesquelles on travaille ? Pour information, je travaille sur des intervalles assez courts puisque je prépare des épreuves sur piste (750 m départ arrêté).

  • Où placer ma journée de repos ? 

    De par mon activité professionnelle je m’entraîne peu mais quasiment tous les jours, en qualité, selon vos principes (home-trainer etc.). Dois-je consacrer une journée au repos absolu ? Si oui, quel est le meilleur jour avant une compétition le dimanche ?

  • Je suis blessé qu'est-ce que je peux faire sur home-trainer ? 

    Je suis un cyclo sportif de bon niveau et je cours aussi en 1ère catégorie UFOLEP. Au mois d’août je me suis fracturé le scaphoïde et après 70 jours de plâtre et la rééducation qui s’en suit, aujourd’hui on m’annonce que j’ai une algodystrophie et encore au moins 3 mois supplémentaire sans vélo. Depuis un mois je fais du home-trainer (4 à 7 h/sem) pour entretenir ma condition physique. J’alterne plusieurs types de travail : Force, Vélocité, Explosivité et quelques séances de PMA (type 20/20et 30/30).

    Durant les mois à venir quel type de travail je peux effectuer pour espérer ne pas prendre trop de retard dans ma préparation à la saison 2007 – 2008 ?

  • Quel entraînement après une endofibrose ? 

    J’ai subis en janvier dernier une intervention sur une artère iliaque (endofibrose) externe gauche. La douleur est survenue brusquement en course. J’ai tenté de demander des informations à plusieurs coureurs pros mais je n’ai eu aucune réponse concrète concernant leur reprise de l’entraînement et surtout s’il y avait une modification à apporter sur la position à vélo notamment sur home-trainer. Que puis-je faire pour rependre un peu de vélocité et de puissance ?

  • Pourquoi des différences de récupération entre deux activités différentes ? 

    J’aimerais connaître les délais de récupération après les différentes formes de travail chez le cycliste. En athlétisme après une séance lactique ou une compétition sur route, les 48h qui suivent sont particulièrement difficiles.

    Or, j’ai pu constater qu’en comparant deux sportifs, l’un ayant participé à un cyclo-cross (master, durée de l’épreuve 40 min), l’autre (senior, triathlète) ayant participé à une course en montagne (12,5 km en 1h), les deux avaient un état de forme assez différents : le coureur à pieds avait les jambes lourdes alors que le cyclo-crossman était capable d’imprimer un rythme élevé. Pourriez vous m’éclairer ?

  • Que penser de la coupure hivernale ? 

    Certains disent que les longues périodes de repos n’apportent rien d’un point de vue physiologique. Que pensez vous de la sacro-sainte coupure hivernale de 3 semaines / 1 mois sans aucune activité physique pour refaire les batteries ?

  • Faut-il beaucoup courir ou pas pour être performant ? 

    Dans qu’elle mesure doit on courir ! Faut il enchaîner les courses, ou bien moins courir pour laisser plus de place à la récupération et à l’entraînement spécifique ?

  • Fatigue, variabilité de la fréquence cardiaque et puissance développée 

    Je viens de faire l’acquisition d’un Polar S810i pour bénéficier de l’enregistrement battement/battement. J’ai remarqué que lorsque la fatigue s’installe, bien souvent j’ai une baisse de la FC au repos et à l’effort le tout associé à une fatigue musculaire. Est-ce une fatigue de type parasympathique ? J’ai d’autant plus identifié le problème cette année grâce à mon SRM. Cependant la détection ne m’est pas encore familière. Actuellement les sensations sont très bonnes mais la fréquence cardiaque à l’effort a un peu de mal à monter en compétition et à l’entraînement pour des puissances équivalentes par rapport au mois précédent. La corrélation « FC – Puissance – Perception de l’effort » n’est donc pas significative pour conclure à un état de fatigue. Le mois de mai est bien souvent un enchaînement de courses. S’agit-il donc d’une fatigue qui s’installe doucement ou d’une activité parasympathique dite « puissante ». Pour finir, le logiciel SRM calcul à chaque sortie la puissance correspondante à une FC de 150 puls. J’ai noté à PC150 sur des périodes courtes (1 à 2 mois) de grosses variations de puissance (+/- 40-45 W). J’imagine que beaucoup de facteurs influencent cette donnée (état de forme principalement, récupération etc). Cette donnée est elle intéressante à prendre en considération ?

  • Analyse de la variabilité de la fréquence cardiaque 

    Je suis intéressé par la notion de variabilité de la fréquence cardiaque au repos. Je possède un Polar S625X. Est-il possible de l’utiliser à cet effet et comment ? J’ai l’intention de répéter le protocole sur différents athlètes ?

  • Un tournoi de vitesse avec 6 courses dans la journée 

    Comment « tenir » un tournoi de vitesse avec 6 courses dans la journée et ne pas « m’éteindre » au bout de 3 ?

  • Qu’est-ce que la fatigue ? 

    Qu’est-ce que la fatigue ? Si on regarde le « Petit Larousse », on lit : « Fatigue : sensation de lassitude… » et, à « Lassitude : sensation de fatigue » !!! Avec ça, on est drôlement bien avancé ! A quoi physiologiquement est due la fatigue ressentie après l’effort ?

  • L’ "I-Bike" est-il un système valide de mesure de la puissance mécanique ? 

    Le caractère peu onéreux (comparé à un SRM ou un PowerTap) amène les cyclistes amateurs à s’orienter vers le système « I-bike » pour avoir une mesure de la puissance développée. Personnellement, je m’interroge sur l’objectivité des valeurs et sur la reproductibilité de celle-ci dans le temps. Autrement dit, ce capteur non basé sur des jauges de contraintes me permettra-t-il de diriger mon entraînement et d’analyser celui-ci ainsi que le profil de puissance de mes courses ?

  • Je ne me sens pas bien avec mon nouveau matériel ! 

    J’ai 16 ans et je pratique le cyclisme sur route depuis l’âge de 8 ans. Pour mon arrivée dans la catégorie junior, j’ai investi dans du nouveau matériel durant l’intersaison (chaussures + pédales + manivelles + selle). Malgré mes efforts (méthode de réglage à partir du sésamoïde), je n’ai jamais pu régler parfaitement ma nouvelle cale sur ma chaussure droite. J’ai depuis, toujours l’impression que mon pédalage de ce côté est médiocre (mon genou droit part beaucoup plus vers l’intérieur que l’autre).

    J’ai repris la route fin novembre avec mon ancien matériel. Mais depuis ces changements (il y a environ 1 mois), je ressens une douleur sous la rotule droite lors de la phase de poussée du cycle de pédalage côté droit. Cette douleur n’est pas vraiment aiguë. Elle est supportable et s’apparente davantage à une gêne. Je pense qu’il peut s’agir d’une tendinite rotulienne. J’ai lu que cela pouvait être dû à la musculation que je pratique sur le vélo à savoir, braquet important en côte à 50 rpm (FC = 130-145 bpm) de 5×30″ à 5x5min. Pourtant, je pratiquais déjà ces exercices auparavant durant mes entraînements en foncier en cadet et je n’ai jamais eu de problème (avec du matériel supposé bien moins performant !). Je souhaitais solliciter vos compétences sur ce problème plus qu’épineux pour moi puisque je reprends (en théorie…) la compétition dans environ 35 jours.

  • Vélo de 650 ou de 700 ? 

    Je roule actuellement sur un Passoni carbone 650 et je mesure 1,62m. Ma question concerne le futur : Est-il souhaitable de continuer à privilégier les vélos en 650 au regard de ma taille (sachant que le choix est plus restreint dans tous les cadres et équipements) ou bien est-il envisageable pour moi de passer un jour en cadre de 700 sans que cela nuise à la performance ?

  • Différence entre test sur ergomètre et test sur le terrain 

    Je souhaite explorer les différences qui peuvent ressortir entre un effort sur home-trainer et sur le terrain. J’utilise les tests de détection PowerTap avec mes coureurs et je m’interroge sur la pertinence de ces tests par rapport à un effort sur route. Peut-il y avoir une différence au niveau des résultats (puissance, FC, VO2, activation musculaire…) si les tests étaient réalisés sur le terrain (route ou piste) ? Les valeurs obtenues sur les tests sur home-trainer peuvent-elles servir de référence pour programmer l’entraînement sur route ? Dans la littérature scientifique, il a été montré que l’activité musculaire sur ergomètre était plus importante que sur tapis roulant (Duc) et qu’il existait d’importantes variation du pattern de pédalage entre ergo et terrain (Bertucci). D’autre études, visant à valider des protocoles d’évaluation de la PMA, ont montré des résultats variables (Ricci, Palmer, Padilla…). Ces différences observées peuvent-elles influencer les résultats des tests ? S’il existe une différence entre ergomètre et terrain, est elle identique chez tout le monde ?

  • Quel type de Home-trainer conseiller et comment structurer mon entraînement ? 

    J’ai 43 ans. Apres m’être adonné à divers sport (rugby en principal et course à pied pour finir) je me suis converti au vélo. J’ai pris une licence et je suis parti gaillardement sur les routes. Je fais quelques compétitions départementales et quelques cyclo sportives. Je cherche actuellement à structurer mon entraînement pour la saison prochaine en commençant par ma préparation hivernale. Le seul appareil que je possède est un polar S625. Je pense m’acheter un home-trainer. Quel type de HT conseillez-vous ? Que dois-je mettre en place pour pouvoir progresser et me faire encore plus plaisir ?

  • Le plateau ovale "Q-Rings" de la firme ROTOR permet-il d'améliorer les performances ? 

    Quel avis avez-vous des fameux plateaux de forme ovale et réglables « Q-Rings » de la firme ROTOR ? Est-ce que ce concept est intéressant au niveau de l’augmentation de la puissance par exemple qui est annoncée à + 4% ainsi qu’une diminution du taux de lactates de – 9%. Je trouve curieux, que même avec ce faible gain, que les professionnels ne soient pas tous équipés avec ce système. Ou alors, peut être que cela est dû aux engagements matériel avec les sponsor qui empêche l’utilisation !

  • Le home-trainer est-il un bon outil d'entraînement ? 

    Quel est votre avis général concernant l’utilisation du home-trainer comme outil d’entraînement ? Peut-on comme je l’imagine y effectuer des séances de qualité ? Qu’elles en sont les limites et les durées maximales de travail ? Comme l’effort est réalisé à l’intérieur, il y a une élévation de la température corporelle. Comment se comporte l’organisme et quelles sont les réponses cardiaques ? La sensation de fatigue me semble plus importante sur HT. Faut-il apporter des adaptations ? Comme le travail s’effectue sur un poste fixe rigide, y a-t-il des risques articulaires et tendineux ?

  • Que penser du travail avec pignon fixe ? 

    Que pensez vous de la pratique du pignon fixe pour améliorer le coup de pédale. On m’a proposé de l’utiliser. Est-ce un exercice profitable ?

  • Quelle est la bonne longueur des manivelles en cyclo-cross ? 

    Je ne suis pas un spécialiste du VTT mais sauf erreur de ma part les vététistes utilisent généralement des longueurs de manivelles plus importantes que les routiers à cause, je présume, des pentes raides (pour un même effort, meilleur couple) ainsi que grâce aux braquets plus petits.

    Par conséquent, est-il judicieux et/ou stratégique de faire la même chose en cyclo-cross et dans quelle limite peut-on s’écarter de la longueur théorique pour ne pas mettre à mal les tendons et pour ne pas perturber l’efficacité du pédalage surtout dans les parties roulantes des épreuves ?

  • Quel intérêt de l'entraînement derrière derny ? 

    Une technique d’entraînement a traversé les époques et est toujours d’actualité, c’est l’entraînement derrière un engin motorisé (derny ou moto). L’équipe de la Française Des jeux s’est dotée d’un derny piloté par Jacques Decrion pour entraîner les coureurs. Ce mode de fonctionnement semble avoir toujours beaucoup de succès. En effet, il paraît que le Docteur Luigi Cecchini est également un adepte de cette technique avec les coureurs. Il va encore plus loin car c’est lui qui décide du contenu de la sortie à chaque moment car grâce à la télémétrie SRM. Il dispose de toutes les données (puissance, cadence, vitesse, FC) en temps réel du coureur qu’il entraîne et cela pendant 6 heures durant. Pourquoi ce type de travail a-t-il toujours autant de succès auprès des plus grands coureurs et entraîneurs ?

  • Protocole utilisé pour réaliser un test d'analyse de variabilité de la FC 

    Je souhaiterais connaître le protocole (utilisable en routine) que vous utilisez avec les coureurs de la Française Des Jeux avec la montre Polar S810i ? Avec quels outils (exemple rapport LF/LH, analyse par la méthode de Poincaré, etc.) vous analysez la variabilité de la fréquence cardiaque ? Dans qu’elle mesure doit-on interpréter les résultats des tests LF/LH pour conclure à une fatigue ou à une adaptation en cours ?

  • Fatigue, variabilité de la fréquence cardiaque et puissance développée 

    Je viens de faire l’acquisition d’un Polar S810i pour bénéficier de l’enregistrement battement/battement. J’ai remarqué que lorsque la fatigue s’installe, bien souvent j’ai une baisse de la FC au repos et à l’effort le tout associé à une fatigue musculaire. Est-ce une fatigue de type parasympathique ? J’ai d’autant plus identifié le problème cette année grâce à mon SRM. Cependant la détection ne m’est pas encore familière. Actuellement les sensations sont très bonnes mais la fréquence cardiaque à l’effort a un peu de mal à monter en compétition et à l’entraînement pour des puissances équivalentes par rapport au mois précédent. La corrélation « FC – Puissance – Perception de l’effort » n’est donc pas significative pour conclure à un état de fatigue. Le mois de mai est bien souvent un enchaînement de courses. S’agit-il donc d’une fatigue qui s’installe doucement ou d’une activité parasympathique dite « puissante ». Pour finir, le logiciel SRM calcul à chaque sortie la puissance correspondante à une FC de 150 puls. J’ai noté à PC150 sur des périodes courtes (1 à 2 mois) de grosses variations de puissance (+/- 40-45 W). J’imagine que beaucoup de facteurs influencent cette donnée (état de forme principalement, récupération etc). Cette donnée est elle intéressante à prendre en considération ?

  • Analyse de la variabilité de la fréquence cardiaque 

    Je suis intéressé par la notion de variabilité de la fréquence cardiaque au repos. Je possède un Polar S625X. Est-il possible de l’utiliser à cet effet et comment ? J’ai l’intention de répéter le protocole sur différents athlètes ?

  • J'ai un problème avec mon home-trainer ! 

    J’ai un gros problème avec mon home-trainer « Tacx ». Si la cadence de pédalage n’est pas mesurée pour une défaillance quelconque (cela arrive une fois toutes les 2 heures environ), le frein se bloque instamment ce qui est particulièrement désagréable puis inhibant par effet de menace. Savez-vous si les Virtual Trainer Fortius et Realaxiom ont ce défaut (impossible de rouler sans mesure de cadence) ? Plus généralement, avez-vous un conseil à me donner sur l’achat de l’un ou l’autre de ces appareils ?

  • Le SRM modèle amateur est-il valide pour l'entraînement ? 

    Je m’intéresse de plus en plus près à l’entraînement et tout ce qui y touche (physio, bioméca etc.). Cela m’a amené à acquérir un SRM (modèle amateur) depuis peu pour me faire plaisir et pour devenir rigoureux dans mon entraînement et son suivi. Le SRM amateur donne t-il des données trop inexactes ? Il me semble que son imprécision est de 5%. Si elle est toujours égale d’un jour à un autre la base de données en résultats est toujours identique ? Ou bien peut il fluctuer de 10 %, – 5% aujourd’hui et + 5% demain… ????

  • Utilisation du SRM ou du PowerTap en course 

    Que peut-on retirer de l’utilisation du SRM ou du PowerTap en course ?

  • L’utilisation d’un système de mesure de la puissance (SRM ou PowerTap) peut-il suffire pour l’entraînement ? Est-ce utile en compétition ? 

    Indépendamment des deux approches de l’entraînement, l’une avec l’échelle d’ESIE, l’autre avec la fréquence cardiaque de réserve, ne vaudrait-il pas mieux s’entraîner en fonction de la PMA (avec un PowerTap ou un SRM par exemple) ou de la VMA (après un test sur une piste), la FC étant plus délicate à maîtriser ?

  • SRM ou Powertap ? Quel est le meilleur système ? 

    Je pratique le cyclisme de compétition sur route le plus souvent en 1ère catégorie. J’ai actuellement un SRM filaire que je souhaite changer pour passer sur du sans fil et j’hésite entre un powertap et le nouveau SRM wireless (sans fil). Je suis très content du SRM et j’aimerai bien continuer avec la même marque mais le prix est assez prohibitif malgré la baisse. J’ai juste un bémol concernant la calibration du SRM lorsque les T° changent en cours de sortie. Cela implique de re-calibrer en cours de sortie le SRM pour s’adapter au changement de température. Je me suis documenté sur le Powertap qui est aussi performant en terme de mesure. Cependant j’ai noté que le logiciel est moins attrayant et les courbes moins lisibles. De plus il semble que le Powertap vieilli plus mal que le SRM en terme de résistance au temps. Mon utilisation est surtout basée sur les entraînements, les relevés en course sont un plus mais moins important qu’à l’entraînement, je pense. Enfin d’après ce que je vois chez les pros, même certains coureurs sponsorisés par des wattmètres ne les utilisent pas systématiquement en course (Basso, Millar, Armstrong, etc). La raison fait que je me tournerais plus vers un Powertap, étant donné son prix, mais la peur d’être déçu du compteur moins performant (moins de données en live) et d’un logiciel peu attrayant font que j’hésite à investir. Sincèrement j’ai du mal à choisir et je cherche des conseils auprès des utilisateurs. Si je pouvais avoir votre avis personnel j’en serai ravis !

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